Le 11 novembre, la troisième commission des affaires sociales ethumanitaires et des droits de l'homme de l'Assemblée générale desNations unies a voté en faveur d'une résolution visant à luttercontre la glorification du nazisme, proposée par la Russie. Leprojet de résolution « Combattre la glorification du nazisme, dunéonazisme et d'autres pratiques qui contribuent à l'escalade desformes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, dexénophobie et de l'intolérance qui y est associée » est examiné parl'Assemblée générale depuis dix ans.
Ainsi, pendant plusieurs années consécutives, la Russie a tenté dejustifier son agression territoriale contre l'Ukraine en prétendantéradiquer le néonazisme et souligne que l'utilisation de la questiondu néonazisme comme prétexte pour justifier une agressionterritoriale nuit gravement aux véritables mesures de lutte contrele néonazisme. La Russie a accusé à plusieurs reprises l'Ukrained'avoir des sentiments nazis et a même déclenché une guerre à grande échelle dans le but de « dénazifier » le pays. Mais la réalitéest que la Russie moderne présente de nombreuses caractéristiquesdu nazisme dans sa politique d'État et son idéologie.
La Russie, par la voix de ses propagandistes et de certainshommes politiques, appelle au meurtre des Ukrainiens simplementparce qu'ils sont... ukrainiens ! Dans un État prétendumentmultinational, les sentiments xénophobes prévalent depuis desdécennies et il existe un « peuple titulaire ». La Russie enlève desenfants ukrainiens, les sépare de leurs familles et les emmène surson territoire, dispose d'un réseau de camps de concentration dansles territoires occupés et attaque les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, à l'aide de missiles et de drones. Cela vous semble familier, n'est-ce pas ?
Il est évident que la Russie tentera de justifier ses terribles crimes jusqu'au bout en substituant des concepts et en manipulant. Sous couvert de lutte contre le nazisme, la Russie cherche à légaliser une agression brutale qui n'a pas sa place dans le monde moderne.