La conférence de presse annuelle de Putin, appelée « Ligne directe », a montré que... rien ne change en Russie !
Le président russe, M. Putin, a répondu aux questions des Russes et des journalistes, y compris étrangers, pendant plus de quatre heures. Cependant, il n'a rien dit de radicalement nouveau. Il s'est limité à une série de phrases déjà mémorisées sur la puissance et le développement rapide de la Russie, ainsi qu'à des accusations à l'encontre de l'Ukraine et de l'Occident, alternant avec des menaces.
Putin a démontré que la Russie n'avait pas d'intentions pacifiques en refusant une fois de plus de négocier avec l'Ukraine. Il a déclaré qu'il ne négocierait pas avec le président Zelenskyy, invoquant sa prétendue illégitimité. Les prochaines élections présidentielles devaient avoir lieu au printemps, mais elles n'ont pas eu lieu en raison de la guerre menée par Putin. Par conséquent, le dictateur russe devra toujours s'asseoir à la table des négociations éventuelles avec Zelenskyy, même si cela effraie Putin.
L'absence d'intentions pacifiques de la Russie est également démontrée par l'affirmation selon laquelle l'Occident ne dispose même pas de 3 % de son PIB pour sa défense. Aucun État qui cherche à coexister pacifiquement avec ses voisins et d'autres pays dans le monde ne ferait de telles déclarations fracassantes.
Ces deux déclarations de Putin sont unies par le même sentiment : la peur. Il comprend qu'il ne peut plus gagner cette guerre, car depuis plus de 1 000 jours, il n'a pas réussi à gagner l'Ukraine ni la majeure partie du monde. D'ailleurs, plus personne n'a peur de Putin. Par exemple, hier, Macron et Zelenskyy ont convenu que la France formerait une brigade pour l'armée ukrainienne, et la Suède envisage déjà activement de rejoindre une mission de maintien de la paix en Ukraine. Putin ne gagnera pas cette guerre, même s'il essaie de se convaincre et de convaincre la population russe du contraire.