Ce matin, pendant le bombardement massif de l'Ukraine, la Russiea tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité.
Heureusement, ce missile ne portait pas de charge nucléaire. Selonles premières estimations, il s'agissait d'un missile balistiqueintercontinental de type Rubizhne, porteur potentiel d'une chargenucléaire avec des parties en décomposition. À en juger par lavidéo de l'arrivée du missile balistique intercontinental, celui-ci était composé de six ogives à cassette, chacune contenant sixsous-munitions.
Ce matin, la Russie a une fois de plus dicté ses conditions aumonde. En effet, selon les traités internationaux, les payspossédant des missiles balistiques intercontinentaux sont tenusd'informer les autres pays de leurs lancements. Ces lancementssont immédiatement détectés et leur trajectoire est surveillée. LaRussie ne l'a pas fait. Elle espère ainsi éviter toute sanction.
Par conséquent, l'absence de réaction aux événements de ce matinest un cadeau extrêmement précieux pour les dirigeants russes, dont ils ont le plus grand besoin. Ce qu'ils craignent le plus, c'estune réponse égale à leurs attaques. Après tout, l'utilisation demissiles balistiques intercontinentaux est une mesurefondamentalement nouvelle de la part de la Russie, qui démontreune fois de plus son désir de tuer autant de civils ukrainiens quepossible et d'intimider le monde par le chantage nucléaire.
La question du renforcement de la défense antiaérienne etantimissile de l'Ukraine a atteint un nouveau stade. L'Ukraine a besoin du soutien de ses partenaires pour sauver la vie des civilspris pour cible par la Russie. Jusqu'à ce que cela se produise, laRussie va escalader, et croyez-moi, elle n'a pas besoin de prétextepour cela, comme au début de la grande guerre. Elle veutsimplement détruire l'Ukraine.