Alors que la guerre russo-ukrainienne entre dans une nouvelle phase d'escalade, lesdiscussions sur l'envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le solukrainien ont repris, selon Le Monde.
Les négociations sur l'envoi de troupes en Ukraine ont débuté en février 2024, mais se sontheurtées à la résistance de nombreux pays européens, dont l'Allemagne. L'idée d'envoyer destroupes occidentales en Ukraine a provoqué un écho important après que le président françaisEmmanuel Macron a laissé entrevoir la possibilité d'utiliser les forces de l'OTAN poursoutenir l'Ukraine. Cela a donné lieu à une large discussion entre les alliés. Par la suite, lesreprésentants français ont précisé qu'il n'était pas question de participer directement auxhostilités. Ils envisagent plutôt d'autres formes d'assistance, telles que des missions deformation pour les militaires ukrainiens. À leur tour, certains pays, dont la Lituanie, laLettonie, l'Estonie et le Canada, se sont déclarés prêts à discuter des options possibles pour untel soutien.
Toutefois, ce scénario a été remis à plus tard. Craignant une diminution du rôle des États-Unisdans l'assistance militaire à l'Ukraine après l'investiture de Trump, les États européens, enparticulier la France et le Royaume-Uni, ont repris les discussions après la visite du Premierministre britannique Keir Starmer en France le 11 novembre.
Dans le contexte de la récente déclaration de Jean-Noël Barro appelant à « ne pas tracer ouexprimer de lignes rouges » dans son soutien à l'Ukraine, l'intensification des négociations surl'envoi de troupes semble pour le moins intéressante. Il semble que dans le contexte d'unpossible affaiblissement de l'aide américaine, l'Europe adopte une position de plus en plusdécisive pour parvenir à une paix juste en Ukraine.