Du premier qui en dénonçant les commis voyageurs de la politique, laisse à penser que l'on est doté d'une capacité raisonnable à prétendre faire de la politique si et seulement si on est du terroir; au second qui omet de rappeler que son score fracassant aux cantonales 2011 sur le canton de Tours-Sud vaut surtout par l'absence de candidat FN (au-dessus des 11% tout de même en 2004) et ne saurait décemment se targuer d'une attractivité, le scrutin ayant vu l'abstention passer de 42,8 à 63,3% (source : http://www.franceelectorale.com/elections/cantonales/2008/atlas); les troisièmes voudraient arborer la fierté de s'y enraciner. Les troisièmes se sont des héritiers loin d'être orphelins de cette frange d'extrême droite qui trouve de bon aloi d'arborer des tenues disciplinées et de lacérer en passant des banderoles d'Indignés rassembées en Assemblée Populaire quand ils ne poussent pas l'outrage jusqu'à uriner sur lesdites banderoles, un jour de septembre 2011 que l'Assembée Populaire tourangelle accueillait une déléguation de marcheurs Indignés toulousains et bayonnais, façon digne s'il en est, de marquer l'hospitalité qu'ils prônent de leur territoire.
Novelli va donc s'arc-bouter sur le bilan de son mandat de parlementaire ministré en arguant qu'il a d'abord pensé à son chinonnais. Quel désaveu de républicanisme! L'intérêt général aurait-il été évacué du sud du Cher? Je n'avions point subsumé que servir le chinonnais c'était servir la France!?
Peltier va nous survendre sa cote chez les bookmakers de l'entourage et des courtisans si prompts à s'extasier pour ce jongleur de statistiques imbu de son propre benchmarking, ce précepte consistant à justifier son salaire par l'auto-évaluation lui va à ravir!
Il ne s'agit là que de la lorgnette tourangelle, de ce qui commence à brasser, à faire remue-méninges, les investitures UMP n'étant définitives qu'au buvard des accords d'appareils ultérieurs, rien ne dis qu'un sursaut de bons sens vienne animer la droite, sans quoi son peuple se fera dans l'obligation de lui tourner le dos!
Le récent décès de Yann Le Masson, documentariste du réel qui couvrit en son temps le parachutage du père de la V° République sur l'île de la Réunion, abonde ce contre-champ dans lequel l'UMP semble avoir versé sans contredit. Voir Michel Debré, tout en civilité se pincer le nez et feindre de ne rien connaître des électeurs fictifs qui lui donnèrent la gagne face à une gauche ruant de décolonialisme caricatural, et pour cause, en 1963, il est déjà trop tard... Bref, cet argument du « il n'est pas d'chez nous » sortis de la bouche de réunionnais vantant leur brassage est aussi odieux. Toutes choses étant égales par ailleurs, la France telle qu'elle se figure outre ses frontières mentales aurait beaucoup à gagner à ne pas entrer en campagne dans l'outrance de ce clivage répugnant. Mais qui ira visionner « Sucre Amer »!?
Faire porter à l'autre la responsabilité de son mésusage des puissances reçues en mandat est un crime de lèse-citoyenneté. Décompte du vote blanc, non cumul strict des mandats dans le temps et dans les institutions et tirage au sort pour tout ou partie du quorum des assemblées représentatives refonderont la législativité, les recettes sont connues mais nuls ne les prodigue...
La fuite en avant sarkozyste consistant à référendariser à tout va correspond à son refus de travailler avec un co-pouvoir, décidemment la séparation des pouvoirs risque encore de céder du terrain.
Au temps pas si lointain où je prétendais conseiller la campagne d'Eva Joly à hauteur de coopérateur Eélv membre de l'équipe d'animation de l'Agora nationale, j'avais proposé entre autre propos iconoclastes qu'elle assiste à la représentation du Malade Imaginaire en la Comédie Française ce jour. Chaque 15 février, les sociétaires honorent la mémoire du fondateur des lieux en jouant une pièce du répertoire et en venant clamer une réplique du forgeron de notre langue d'alors. Verdict ce soir! Ô combien cette candidature aurait pu être celle de la posologie, s'épuise de n'être que celle révélatrice des symptômes de notre société malade de la peste. Peste de la reléguation sociale et de sa dénéguation. Les arc-boutés du système ont la taxe d'utopie aisée. Le Bonheur est dans la tangente!
L'oeil était dans l'urne et il regardait Caïen.