Déclaration de Souveraineté Populaire
Nous, personnes du monde, réunis dans l'Assemblée Continentale de Bruxelles, déclarons ce qui suit :
A plusieurs reprises à travers l' Histoire Humaine la société à été confrontée à la nécessité de changement, mais jamais jusqu'ici ce changement n'a été aussi impératif qu'aujourd'hui.
Notre société mondiale actuelle est insoutenable. L'exploitation vorace des ressources naturelles et de êtres humains à créer de profondes inégalités de richesses, de libertés et d'opportunités pour les différentes populations de la planète. Cela à créer des conflits et condamné une grande partie de l'humanité à la pauvreté et à la faim. Cela à pollué nos rivières, notre terre, nos mers l'air jusqu'à l'espace et un dangereux changement climatique se dessine. Tout cela pour la commodité de quelques uns et pour le bénéfice d'un très petit nombre.
Nous accusons la culture de l'avarice. Nous accusons l'économie du gachis. Nous accusons l'existence de frontières.
Nous accusons le système financier global, et toutes les entreprises et institutions qui le facilitent et le soutiennent; d'être le responsable de la détérioration de notre planète et de la majorité des espèces qui l'habitent. Nous l'accusons de mettre une hypothèque injuste sur la vie de nos enfants. Nous l'accusons de mettre en péril la survie de l'espèce humaine.
Nous, le peuple, exigeons un monde soutenable et avons foi en la capacité humaine pour y parvenir. Nous exigeons un monde dans lequel les individus et les communautés puissent êtres auto-suffisantes dans ses nécessités basiques en eau, aliments et énergie. Nous exigeons que chaque personne puisse faire usage de ses talents pour son bénéfice personnel et dans l'intérêt de la société.
Nous croyons en le talent humain. Nous croyons à la technologie à des fins pacifique et pour le bien commun. Nous croyons en le libre échange de l'information et du savoir. Nous croyons en le libre accès à l'héritage culturel de l'Humanité. Nous croyons que les valeurs humaines ne peuvent s'exprimer en termes économiques.
Nous, le peuple, réclamons notre droit à la vie.
Nous, le peuple, réclamons notre droit à la liberté.
Nous, le peuple, réclamons le droit à la recherche du bonheur.
Notre forme de gouvernement est devenu destructrice de ces principe et c'est donc notre droit, notre obligation, de la réformer ou de l'abolir.
Nous le peuple, réclamons et proclamons la souveraineté populaire.
Nous appelons toutes les personnes partout dans le monde,
à résister pacifiquement par la désobéissance civile,
à occuper les espaces publics,
à se réunir en assemblée,
à participer au gouvernement,
à libérer la créativité de chaque individu et utiliser notre intelligence collective pour assoir les bases du monde que nous voulons pour nous et notre descendance.
Nous sommes le peuple,
Nous avons la force d'atteindre notre but.
La déclaration de souveraineté populaire est le socle dont se sont dotés Los Indignados après leur périple bruxellois du #15o. L'occasion de revenir sur cette séquence, décriée ou méconnue, qui s'est abrasée aux échos athéniens, tel-avivois, puis new-yorkais, pour trouver sa propre cadence, et brasser son propre terreau.
Essentiellement due à la déclaration de ne pas donner suite à l'invitation de rencontrer les députés européens au sein de leur enceinte mais bien dans l'espace public reconstitué en agora, les acteurs de ce mouvement déjouent les caricatures médiatiques, tant les images de débarassages de places occupées par les forces de l'ordre dénaturent leur propos.
Un texte, éminement audacieux, vulnérable et assumé. Oui, il va s'agir désormais de réinvestir notre souveraineté populaire, celle dont nous nous étions délesté au détriment d'un pacte social aujourd'hui caduque.
Afin de faire connaître ce potentiel détenu par tous dès lors qu'ils se l'accordent, le mouvement des Indignés sera alors à même de contribuer via le #G99, le Sommet de son propre avènement, là, où s'érigeront les nouvelles règles de la communauté humaine en résonance avec suffisamment d'émotion et de raison, pour que l'une n'essoufle ni ne corrompe l'autre. Le #G99 se fonde à la brassée des mythes. Celui qui trouvera le chas des esprits de notre temps aura les suffrages de ses créateurs.
Il se trouve que les Créatifs Culturels catégorisés comme inconscient de leur nombre, viennent de transiger avec ce Réel infécond. Cette minorité agissante saura déjouer les outrages de l'inertie. 2011 fut une année pichenette. 2012 sera l'année de la contagion des marges et de l'éviction des centres.
#G99 vaut pour Sommet, vaut aussi pour Générations conscientes de combattre épaules contre épaules contre un même fléau, le déni de responsabilité.