Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Rien de tel qu'un grand projet d'infrastructures pour sortir d'une crise comme l'ont montré à plusieurs reprises, au siècle précédent, ceux qui ont été réalisés dans divers domaines plus ou moins utiles à la collectivité. Plus ou moins utiles car en effet, la vertu première des grands projets est d'attirer les grands investisseurs, c'est à dire ceux qui détiennent des capitaux fabuleux, en les persuadant qu'un tel projet servira ou leurs intérêts financiers ou leur gloire ou bien même, les deux à la fois. Quand seule la soif de gloire est satisfaite, l'utilité d'un grand projet pour la collectivité s'avère des plus minces et les retombées économiques et sociales assez dérisoires. Il faut donc qu'un grand projet soit de nature à profiter d'abord financièrement aux investisseurs pour qu'ensuite, le plus grand nombre puisse en recueillir quelques avntages. Ces investisseurs une fois convaincus, les vannes du travail s'ouvrent à nouveau comme par miracle et la prospérité pour le plus grand nombre redevient pour quelques temps une douce réalité succédant à des années, voire des décennies, de galère. Cette mécanique pour archi-connue qu'elle soit des économistes ne suffit pas à résoudre le problème car le plus difficile reste de trouver LE grand projet en question. Il se trouve que j'en possède un dans mes cartons qui permettrait à la France de se doter d'un service postal digne du XXIème siècle et parfaitement compatible avec les enjeux économiques, technologiques et environnementaux que nous avons à affronter. Et si la France décidait de l'adopter, c'est toute l'Europe qui suivrait. Au moment même où cette Europe est sur le point d'éclater faute de projets industriels, ce service postal rénové en véritable réseau sanguin constituerait la solution, tant sur le plan symbolique que sur le plan pratique.
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