A la suite des articles de Martine ORANGE et des Fabrice ARFI et LHOMME (gentil raccourci de ma part :) ), le cas d’Eric WOERTH m’a inspiré cette réflexion sur la responsabilité des Grandes Ecoles dans la crise sociale et sociétale que nous connaissons.Cette question est d'une gravité extrême quand on considère que ces Grandes Ecoles sont le creuset de l'esprit de notre société d'aujourd'hui.A quoi ont donc servi les milliers de grands esprits qui à travers les siècles et les millénaires ont oeuvré pour nous léguer le plus précieux des héritages ? En consolidant les bases de notre humanité, ils nous ont confié les clés d'une maison dans laquelle toutes les conditions étaient réunies pour que nous puissions y vivre heureux tous ensemble.L'homme est issu de l'animal. Soit. Et tout ce que retiennent des individus tels qu'Eric WOERTH, après de longues années d'études, c'est que l'homme est un loup pour l'homme et que le monde étant une jungle, c'est la loi du plus fort qui doit y régner. Et faut-il vraiment être pourri à la racine pour faire sien le parti que les inégalités sont le moteur de l'économie ?!!!...Le corps enseignant universitaire porte une très lourde responsabilité dans cet état de fait et échoue lamentablement dans sa mission de former des femmes et des hommes aptes à diriger la société dans le seul cadre qui vaille : celui de l'intérêt général. Encore n'est-ce là que le cas français mais que dire de ces universités américaines d'où nous viennent ces méthodes pédagogiques soi-disant modernes, exclusivement centrées sur le commerce mercantile, et totalement étrangères à nos racines culturelles gréco-latines ? Méthodes qui vont jusqu'à ignorer la sentence selon laquelle "sciences sans conscience n'est que ruine de l'âme" à laquelle on me permettra d'ajouter également : ainsi que la ruine de toute société.Il convient donc de remettre DE LA CONSCIENCE dans tout cela. Et nous en terminerons, j'en suis sûr, avec toutes ces dérives des pseudo sciences de la com., de la pub et autres techniques de manipulation des esprits qui ne visent toutes qu'à ravaler l'homme à une condition encore inférieure à celle de l'animal : celle de la machine.
Billet de blog 9 janvier 2011
Hymne à la conscience.
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