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Billet de blog 11 janvier 2011

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Contre un scénario à la 2002 en 2012.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En vue des prochaines élections présidentielles, qui promettent une fois de plus d'être à risque avec la multiplicité des candidats à gauche et la montée en puissance de Marine LE PEN, une solution existe qui permettrait d'écarter le scénario de 2002 de sinistre mémoire. Cette solution toute simple, la voici :

Avant le premier tour, les différents candidats ont la possibilité de passer des accords entre-eux, connus du public, permettant au candidat d'une coalition ayant fait le meilleur score de recueillir automatiquement l'ensemble des suffrages obtenus par ses alliés.

Avantages :

1) Les candidatures trop hasardeuses ne sont plus suspectes de faire le jeu d'un parti adverse ;

2) Tous les candidats ont la possibilité de connaître leur vrai poids électoral ;

3) Le scénario de 2002 ne rique plus de se produire ;

4) La multiplicité des candidatures n'est plus un problème ;

5) Exit l'antidémocratique dilemme que nous inflige le vote "utile"

6) Le renouvellement des partis vraiment représentatifs de la volonté populaire pourrait se faire en toute souplesse ;

7) Le principal est sans doute celui-ci : cette nouvelle disposition contrecarre l'énorme avantage indu dont bénéficie, dans le dispositif actuel, l'adversaire qui a l'intelligence ou la ruse de représenter seul (ou en très petit nombre) tout son parti. La droite mais aussi et surtout l'extrême droite profitent à plein et constamment de cette carence dans le dispositif et le scénario de 2002 en découle directement.

Si cette mesure avait été adoptée en 2002, les voix de gauche obtenues au premier tour auraient donc été largement supérieures à celles obtenues par le FN et le candidat de gauche aurait gardé toutes ses chances de l'emporter face à CHIRAC au second tour. Encore eut-il fallu que CHEVENEMENT signe cet accord préalable de report de voix automatique avec JOSPIN.

Et s'il était, comme je le pense aujourd'hui, dans l'intention (que je crois bonne) de CHEVENEMENT d'empêcher l'accession au pouvoir, à cette époque, de JOSPIN, il aurait pu beaucoup plus clairement la manifester en ne signant pas, préalablement au premier tour, ce type d'accord.

Et pour finir, cette mesure instaurerait enfin une réelle justice dans le suffrage universel en permettant à chaque électeur de se déterminer en toute responsabilité et dans le plus grand respect de ses convictions.

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