La situation réactualisée à la date du 12/01/2012, donne les intentions de vote suivantes pour les deux principaux candidats que sont le PS, l'UMP :
PS : 28% ;
UMP : 26%.
Le Modem étant crédité de 12% d'intention de vote, voici le tableau récapitulatif affichant le seuil critique du niveau des intentions de vote donnant l'UMP battu :
Pour la droite et l'extrême droite :
FN : 20% (pourcentage critique)* ;
UMP : 26% (pourcentage réel) ;
Modem : 12% (pourcentage réel) ; Total Droite : 58%
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Pour la gauche et l'extrême gauche :
EEV : 5% (pourcentage critique) ;
PS : 28% (pourcentage réel) ;
FG : 6% (pourcentage critique) ;
NPA : 3% (pourcentage critique). Total Gauche : 42%
A la date du 12/01/12, il suffit que le score d'un seul des principaux candidats de la droite augmente d'un seul point, ou que le score d'un seul candidat de la gauche baisse d'un seul point pour que l'UMP l'emporte.
Cette situation rappelant dramatiquement celle d'avant les élections de 2007, il serait peut-être bon que ceux qui, à gauche, passent leur temps à critiquer leurs concurrents du même bord adoptent un comportement moins irresponsable.
(*) Ce pourcentage vient d'être atteint aujourd'hui 13/01/12 et la tendance est à la progression pour le Modem et à la baisse pour l'EEV.
Petite analyse personnelle à la date du 13/01/12 :
1) Villepin prend des voix à l'UMP et Bayrou en prend au PS ; 2) Le FN peut espérer gagner encore 2 points maximum, ce qui le porterait à un score compris entre 21 et 23% d'ici les élections ; 3) Si Villepin, qui est aujourd'hui à 2%, parvient à grignoter 3% à l'UMP qui se situe actuellement à 23,5%, le 21 avril à l'envers est donc parfaitement envisageable, le PS étant pratiquement assuré de figurer au second tour (sauf une autre connerie phénoménale de sa part), s'il ne descend pas au-dessous de 25% et si le FN ne dépasse pas les 23%. Le grand danger reposerait sur le comportement de l'UMP face à un 21 avril à l'envers qui se traduira soit par une abstention importante dans le meilleur des cas, permettant la victoire du PS, soit par un report de voix de l'ordre de 40% sur le FN qui permettrait à celui-ci de remporter l'élection.
Moralité : étant donné qu'il est extrêmement difficile de faire appel au bon sens électoral en espérant faire changer d'avis ceux qui sont poussés à voter en dépit du bon sens démocratique, encourageons plutôt ceux (et surtout celles) qui votent pour des raisons qui n'ont strictement rien à voir avec la politique mais davantage avec la bonne mine du candidat, à suivre leur inclination naturelle. Il est tellement séduisant D. de Villepin !...