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Billet de blog 14 octobre 2011

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Le talon d'Achille des banquiers.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Au moment même où les banquiers n'ont jamais été aussi sûrs de leur invulnérabilité, une idée vient de m'effleurer l'esprit qui pourrait bien renverser complètement la tendance et rendre enfin leur pouvoir aux peuples. A commencer par le nôtre. Sans avoir à nous battre, sans avoir à sortir de chez-nous, sans avoir à manifester avec des pancartes et des banderoles inutiles, sans avoir à brailler sur tous les tons qu'on en a ras-le-bol, sans avoir à dresser des camps d'indignés qui ne dérangent que ceux qui n'y sont pour rien dans cette situation provoquée par la classe des exploiteurs. Nous pouvons AGIR car nous possédons une arme qui n'est pas plus élaborée mais tout aussi efficace que la flèche qui a terrassé Achille en son temps. Description sommaire : Nous pouvons mettre notre argent dans la banque de notre choix et nous pouvons en disposer comme bon nous semble (ou presque). Cela étant admis, qu'est-ce qui nous empêche d'ouvrir un compte dans une seule et même banque qui aura préalablement été sélectionnée par une majorité de ceux qui ont décidé d'agir, et d'y transférer tout ou une partie substantielle de nos avoirs bancaires ? Rien. Modus operandi ? Rien de plus simple (surtout si on dispose d'un accès en ligne à notre banque) qu'un simple virement de compte à compte. But de l'opération : assécher des grandes banques telles que la BNP-Paribas ou la SG sans mettre en péril nos avoirs et nos moyens de paiement. Cette solution, qui s'apparente à celle proposée il y a quelques temps par E. Cantona, offre le grand avantage (en plus du précédent) de ne pas nécessiter de notre part un déplacement massif et coordonné pour retirer en catastrophe quelques malheureux billets aux DAB ou au guichet de notre banque. L'opération de transfert de nos avoirs peut s'opérer en toute discrétion et s'étaler sur plusieurs jours, voire même sur plusieurs semaines selon notre convenance . J'espère que cette idée qui n'en est qu'à l'état embryonnaire suscitera quelque intérêt auprès des lecteurs de Médiapart et notamment parmi ceux qui sont les plus déterminés à agir contre les banques, et à travers elles, contre tout le système, et qu'elle sera l'occasion d'un vrai débat participatif et constructif autour d'une arme qui ne se veut pas de destruction massive mais, peut-être, de reconstruction complète de la souveraineté des peuples.

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