M'étant vu traité de raciste et d'anti-américaniste par un de nos médiapartistes, j'ai usé de mon droit de réponse pour lui faire part de mes arguments à ce sujet.
Je lui ai donc, en substance, répondu à peu près ceci:
Non je ne suis pas raciste mais puisqu’on y est, j’en profite pour vous donner ma version personnelle du racisme. Le raciste c’est celui qui profite des faiblesses (d’ordre matériel, culturel ou autre) d’une race pour l’exploiter à outrance, sans égard pour son appartenance à l’espèce humaine et qui peut aller jusqu’à lui dénier ce statut d'humanité dans le seul but d’apaiser sa conscience.
C’est ce que les américains ont fait à l’échelle industrielle comme vous le savez. Et c’est encore ce qu’ils essaient toujours de faire avec les peuples d’Amérique du sud et de partout ailleurs mais, force oblige, de façon moins voyante. C’est d’ailleurs un de leurs traits de caractère principaux de toujours procéder en douce, raison pour laquelle des esprits aussi brillants que le vôtre ne se rendent toujours compte de rien.
Pour autant et aussi loin que je puisse remonter dans mon passé familial, je ne connais personne qui, de près ou de loin, se soit rendu coupable d’un tel comportement.
Pour en arriver finalement à la conclusion que le capitalisme est bien un racisme universel puisqu’il s’en prend, aussi, à sa propre race et que dans la mesure où vous semblez approuver de tels agissements, le raciste c’est vous.
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A quoi, j'ajoute à l'intention de tout lecteur duquel je sollicite l'avis, les précisions suivantes:La négation, conformément à l’hypocrisie dominante et contre l’évidence la plus manifeste, de l’existence de races humaines diverses et variées avec tout ce que cela suppose de différences tant physiques, que morales entre elles est une attitude absurde, dangereuse et encore une fois parfaitement hypocrite.
Absurde à cause de cette évidence même.
Dangereuse, car sous prétexte d’adhérer au concept d’égalité hérité du siècle des Lumières, c’est faire une fois de plus le jeu de ceux (probablement d’essence supra humaine) qui voient dans l’égalité un « pareil au même ». Ce qui laisse, comme ce fût toujours le cas par le passé, la porte grande ouverte aux pires massacres.
Et parfaitement hypocrite enfin car cette exploitation des différences individuelles, pour le coup souvent moins réelles que supposées, est largement tolérée et appliquée dans notre pays, initiateur des Droits de l’Homme, qui place pourtant l’égalité entre les hommes parmi ses trois valeurs républicaines fondamentales.