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Billet de blog 24 octobre 2010

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Passage à l'âge adulte.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

S’agissant de l’état actuel de notre société, on parlera volontiers d'un éternel retour comme d'une sorte de fatalité. Fatalité contre laquelle on ne pourrait rien faire, sans chercher à constater que cet aspect répétitif de l'évolution de nos sociétés et de nos civilisations procède d'un principe bien connu en physique. Celui qui énonce que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Or ces causes qui nous amènent toujours à la même impasse, chaque fois plus désespérante, sont parfaitement connues ! Marx les connaissait, Lénine les connaissait, Engels, Mao les connaissaient. Même Fidel Castro les connaît.

Tous des socialo-communistes qui ont failli conduire l'humanité à sa perte en privant l'homme de sa liberté et en commettant les crimes les plus atroces à l'encontre de leur propre population, me direz-vous ? Soit.

C'est en tout cas ce que nous croyons tous, dur comme fer. Mais ne devrions-nous pas nous demander, à l'occasion des faits qui sont en train de se produire tout autour de nous et en ce moment même, si cette croyance est réellement fondée ?

Et si nous avions été victimes d'un bourrage de crâne intensif de la part d'une petite partie de l'humanité qui, depuis la nuit des temps, n'existe que par son besoin irrépressible de dominer l'autre partie. Et si cette minorité de dominants avait pris peur, dès les premières menaces bolcheviques, que lui échappe à jamais ses esclaves, sa main d’œuvre asservie, ses salariés d'aujourd'hui. Comment aurait-elle réagi pour tenter de persuader ses brebis égarées de revenir dans leur bercail ? Celui de la soumission et de la servitude. En faisant exactement ce qu’elle a fait jusqu’à présent. En jetant le discrédit sur cette idée absurde et absolument néfaste qu'un monde meilleur était possible.

Hors du capitalisme, point de salut ! Voilà donc ce qu'on a voulu nous faire croire et voilà ce que nous avons tous gobé, ingéré et digéré. Car si l’idée d’un monde meilleur peut paraître, à l’extrême rigueur, absurde, en quoi peut-elle donc être néfaste ?! Comment peut-on raisonnablement expliquer que le socialo communisme qui représente cette idée puisse être l’objet d’un tel rejet ?! La seule explication réside dans ce matraquage intensif auquel nous sommes soumis depuis, au moins, la seconde guerre mondiale.

Maintenant que les portes de l’enclos se sont à nouveau presque refermées derrière nous, il semble être beaucoup trop tard pour refaire machine arrière, même après nous être rendus compte de l'immense imposture. Cependant, nous pouvons encore nous libérer définitivement de l'emprise de tous ces malades mégalomaniaques en créant nos propres sociétés fondées sur des valeurs saines et respectueuses de la dignité humaine.

Car en effet, selon des principes propres à tous les processus évolutifs naturels, l'âge moyen atteint aujourd'hui par notre civilisation est d’environ 20 ans. Celui de la majorité. Le temps serait donc venu, pour nos sociétés, de s'émanciper de cette autorité "parentale" qui a prévalu jusqu'ici. Et pour nous, celui d’entrer enfin dans le monde des adultes …

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