Gare au Covid (sur l'air de « Gare au gorille » de Georges Brassens)
De Madrid jusqu'en Floride, de Fréjus au marché d' Picpus
Partout dans l' monde, tel un caïd, tu as réussi ton blocus
Ton aspect cylindroïde te fit nommer coronavirus
Nous fit trouver tout insipide et en mena au terminus
Bravo Covi-i-i-i-i-ide !
Composé de sacrés gugusses, notre gouvernement décide
De nous abreuver d'un laïus sans aucun argument solide
Sans consulter, sans consensus, la priorité qui préside
C'est qu'il faut rédiger en sus plusieurs décrets liberticides
Halte au Covi-i-i-i-i-i-de !
Pour la nature et son humus, c'est une période plutôt placide
Plus de cumulus, de nimbus, mais un ciel d'un beau bleu limpide
Débarrassés d'un air acide, hibiscus, cactus, et crocus
Se développent, se consolident, tentent de reprendre du tonus
Chapeau Covi-i-i-i-i-ide !
Sans cette politique cupide qui fut appliquée mordicus
Par des start-uppers stupides, l'hosto n's'rait pas en collapsus
Fallait pas être Nostradamus pour prévoir des besoins d' subsides
Pour nos soignants aucun bonus, pas de lits pour les invalides
Plutôt sordi-i-i-i-i-ide !
Pourtant cette crise morbide peut devenir un stimulus
Car c'est bien en nous que résident les solutions et les astuces
Pour construire de manière solide un' société sans Emmaüs
Sans perfides, sans idées putrides, un démocratique processus
On est soli-i-i-i-i-ide !
(Adrien Pittion-Rossillon, 2 Mai 2020)