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Billet de blog 4 janvier 2019

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Présidentielle en RDC : le secret des évêques sur le nom du vainqueur

L’Eglise catholique affirme qu'elle connait le nom du vainqueur de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo et accentue la pression sur la Commission électorale (CENI) afin de proclamer des résultats dans « la vérité et la justice ».

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© Twitter - DR

Ils savent, mais ne diront rien. Rien avant que la Commission électorale (CENI) ne désigne le vainqueur de l’élection présidentielle chaotique du 30 décembre en République démocratique du Congo (RDC). La très politique Conférence épiscopale congolaise (CENCO) a jeté un pavé dans la mare ce jeudi en affirmant que les données à sa disposition issues des procès-verbaux des bureaux de vote « consacre le choix d'un candidat comme président de la République ». En un mot : ils connaissent le nom du nouveau président de la République.

Après un vote truffé de dysfonctionnements, la CENCO estime que « les irrégularités observées n'ont pas pu entamer considérablement le choix que le peuple congolais a clairement exprimé dans les urnes ». Et de prévenir la CENI, accusée par l’opposition de rouler pour le pouvoir, de « publier en toute responsabilité les résultats des élections dans le respect de la vérité et de la justice ».

Ultime coup de pression

Grâce à ces 40.000 observateurs électoraux, la très puissante Eglise catholique congolaise constituait la mission de surveillance du scrutin la plus nombreuse et la plus indépendante du pouvoir, avec les 20.000 observateurs de la société civile. Très respectée, l’Eglise catholique met un ultime coup de pression sur la Commission électorale, dont beaucoup pense qu’elle a programmé la victoire d’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin désigné par le président Joseph Kabila pour lui succéder après 18 ans de pouvoir.

Car pour l’opposition, comme pour les mouvements citoyen, comme Filimbi ou la Lucha, « la seule certitude, c’est que le vainqueur de cette parodie d’élection ne s’appelle pas Shadary ». Selon eux, « l’écart des voix ne laisse absolument aucune marge à Joseph Kabila et Corneille Nangaa », le président de la CENI, accusé d’être aux (...) Lire la suite sur Afrikarabia.

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