https://www.youtube.com/watch?v=OtIEtpYN5ag
J'sors de la fumée, du silence, j'peux pas faire autrement,
Pas encore prêt, mais pro-débordement,
J'vous mets pas d'ornement,
Car leur comportement,
Mérite pas forme, non.
Dans le fond j'suis saccagé
De voir ces carnassiers,
Pour un concours de burnes,
Hagar des affamés ;
Leurs Droits sont cadenassés,
Leur honneur tabassé,
À quand l'arrêt d'la purge,
De tout peuple harassé ?
Comme un continent ivre,
J'me sens confit dans litres
De vers pour alarmer
Et d'agressions sans filtre,
Mais j'garderai bien en tête
que ce qui va frire dans l'huile,
C'est qu'un gars part en guerre
Et que nos dirigeants tweetent.
Un monde du commentaire,
Mensonges clamés partout,
Masterclass : "Comment taire
l'Histoire emplie de rouille ?"
Mon front contre fenêtre,
"Melancholia mou",
Comme dit un chanteur grec,
"Esei kyria mou".
Puanteur politique,
Cachée sous Cacharel,
Ils envoient des missiles,
On envoie BHL ;
En vrai c'est toléré
(Pas l'OTAN = pas pareil),
De mettre, au lieu de l'eau,
Du sang dans l'aquarelle.
Putain que fait l'ONU
À part des beaux discours ?
Pourquoi le vaisseau brûle
après tant d'bruits qui courent?
Et j'crois que dans l'absolu,
En parlant de rumeurs,
Pour chier sur les obus,
Y aura pas un "rappeur".
Et moi j'suis qu'un connard
De surfer sur la guerre
Au bullshit de comptoir,
Mais j'arrive pas à m'taire ;
J'brandis le jaune, le bleu,
Le blanc, le rouge, amer,
Les peuples sont mes amis,
Les barons j'les emmerde.
Face à cette embolie des guerres et des affaires,
S'autodéterminer, c'est la seule chose à faire,
Personne veut jouer leur jeu,
Pas un coeur, pas un seul,
Pourtant combien d'entre eux
Finiront en linceul ?