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Billet de blog 25 novembre 2016

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AU SECOURS MONSIEUR FRANçOIS BAYROU ! AU SECOURS HENRI IV !

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(Jardin du château de Pau, avec H comme Henri de Navarre et M comme Marie de Médicis)

Bonjour mes ami-e-s.
Or donc, si monsieur François Fillon gagne dimanche prochain la primaire "de la droite et du centre", les Français ayant une sensibilité de droite n'auront le choix qu'entre madame Marine Le Pen, soit l'extrême-droite, et monsieur François Fillon, soit une droite dure implacable, qui ne veut pas de bien aux Français.
Monsieur François Bayrou, je vous prie, présentez-vous si monsieur François Fillon gagne cette primaire ! Car monsieur Alain Juppé sera coincé par les règles de la dite primaire ...
En effet, monsieur François Fillon a confirmé son désir d'une médecine à deux vitesses, avec remboursement par la Sécurité sociale (du Général de Gaulle) d'un panier financier pour les maladies graves et/ou chroniques, le non-remboursement par cette même Sécurité sociale des maladies non graves hors hospitalisation (abcès dentaire, grippe, toutes les douleurs articulaires, les pneumonies, les infections urinaires et/ou génitales, les gastro-entérites ...), et promesse, pour les plus pauvres, d’un régime spécial de couverture accrue.
Un bon article ici :

http://www.huffingtonpost.fr/andre-grimaldi/francois-fillon-securite-sociale-sante/
A noter que le "régime de couverture accrue" n'est pas très précis sur le plan du "à qui" ni sur celui du "combien".
Bref, avec monsieur François Fillon, c'est la fin de la branche maladie de la Sécurité sociale en France ... de la Sécurité sociale ?
Charles de Gaulle (Président du gouvernement provisoire de la République française du 3 juin 1944 au 20 janvier 1946) doit se retourner dans sa tombe !
Source WIKI :

En France, le plan est mis en œuvre par les ordonnances des 412,13 et 19 octobre 194514 : il ne généralise pas et n'uniformise pas les prestations, ne remet pas en cause les structures existante, mais il crée un "régime général" qui remplit l'espace non déjà couvert par les régimes existant, qui deviennent les "régimes spéciaux".
La conception originelle de la Sécurité sociale française répond à un modèle bismarckien et paritaire :

  1. elle est financée par les cotisations des employeurs et des salariés, soit un financement reposant essentiellement sur un mécanisme d'assurance payée par les actifs (à la différence du modèle anglais ou « beveridgien », où le financement repose essentiellement sur l'impôt payé par tous les contribuables) ;
  2. elle est gérée paritairement par l'ensemble des partenaires sociaux représentés par les syndicats de travailleurs et les organismes patronaux.

Peu de temps après, la Constitution de la IVe République, adoptée par référendum, crée dans son préambule une obligation constitutionnelle d'assistance financière de la collectivité envers les citoyens, et notamment les personnes exposées aux risques sociaux les plus importants (mères, enfants, vieux travailleurs)15.

Un homme qui veut être chef de l'Etat français a-t-il le droit de promettre la douleur à ses concitoyens, alors que la France n'est pas en guerre sur son territoire ?

NON !

Même le bon Roi Henri IV désirait que son peuple ne souffre pas de la faim, et dit : "je ferai qu'il n'y aura point de laboureur en mon Royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot".
A bientôt car ...

A SUIVRE ...


(Mon serment d'Hippocrate, je l'ai prêté devant tous les malades, riches et pauvres).

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