< On les connaît....>

 Les déclarations d'un aucien ministre des Affaires étrangères au sujet des Touaregs sur BFMTV sont proprement stupéfiantes. Il n'hésite pas à évoquer un état touareg. Outre que  les Etats qui ont une partie de ces populations n'ont pas du apprécier, le ministre ne peut pas montrer de manière plus évidente sa méconnaissance totale des populations dont il parle. Il aurait pu au moins se renseigner auprès des chercheurs spécialistes de cette zone. ce n'est pas parce qu'on a été ministre qu'on sait tout. Quelle impudence d'affirmer de manière aussi péremptoire on les connaît. Eh bien non vous ne les connaissez pas!!  Un peu d'histoire ne lui ferait pas de mal. Dire que le pb est politique n'est pas une trouvaille! Décidément, nos ministres des A1ffaires étrangères ont quelques problèmes quand on entend- et hélas ils ne sont pas seuls!- parler de barbares au sujet des autres. Les assassinats peuvent soulever l'émotion mais de là à qualifier tout un ensemble il y a un pas qu'un ministre n'aurait pas du franchir surtout en Afrique car curieusement les assassinats de citoyens français ailleurs dans le monde n'ont pas pour autant entraîné le qualificatif de barbares en Irak en Afghanistan etc.  les Touaregs font partie encore du mali, les qualifier de barbares revient à qualifier les Maliens!  ce n'est pas parce qu'on les aide qu'on peut tout se permettre! A quand la décolonisation du vocabulaire? A quand la fin de cette prétention parce qu'on est l'ancien colonisateur de connaître tout comme si rien n'avait changé. Heureusement les maigres interventions des chercheurs rétablissent un peu de vérité avec beaucoup de prudence, mais ils sont si peu écoutés que face à un ancien ministre, ils disparaissent quasiment des médias. là aussi spécificité bien française!! il faut aussi dire que les médias n'ont toujours pas corrigé leurs défauts infos en boucle toujours les mêmes, images identiques et surtout appel à l'émotion qui oblitère tout abord un peu critique de la situation. Bref entre déclarations ministérielles et médias, le citoyen est toujours aussi mal informé. Les vraies questions ne sont pas posées et les coupables sont tout un peuple! On en fit beaucoup moins pour les journalistes disparus en Côte d'Ivoire en leur temps.Pourquoi?