sécurité au sahel

 les commentaires s'empilent sans vraiment beaucoup de nouveauté et de chercher la reponsabilité des uns et ds autres. Les autorités n'auraient pas su gérer la question touarègue, les etats nn 'existent pas, l'intervention de la France est néo-coloniale etc. Oui on peut balayer large mais enfin toute reconstruction du Mali supposera forcément une sécurité de la zone et même au delà. La question touarègue est une question difficile et en son temps la France coloniale qui a eu aussi à la règler en connaissait les difficultés, et ce n'était pas pour rien que le Niger était restée ausi longtemps colonie militaire. Les intervenants aux dernières nouvelles proviendraent justement de ce pays, ce qui laisserait supposer que les SR nigériens seraient quelque peu défaillants.  Pour l'avenir de l'Europe et pour l'avenir de l'Afrique, il sera essentiel que cette zone qui va de la Mauritanie au Tchad ne se transforme pas en Zone de non droit. L'OTAN est intervenue en Libye mais le Mali ne l'intéresse pas. Le pétrole ferait la différence?. Il est clair qu'il faudra bien  en venir aux questions de sécurité et de ses moyens en concertation avec d'un côté l'Europe et de l'autre l'Afrique, les situations s'étant profondément modifiées alors que les organismes internationaux se révèlent inadaptés. Il faut donc s'attendre, à moins de poursuivre un aveuglement dangereux et de croire que la France peut tout, à la création de moyens internationaux  dotés d'une force armée d'intervention rapide sous des formes qui resteront à définir et ceci sans trop tarder car le coût de l'intervention française en pleine période de crise risque d'être un sérieux frein pour une présence dont on ne peut cacher sans hypocrisie qu'elle va s'inscrire dans la durée.