L'ensemble du processus de l'emprisonnement rappelle de trop près le processus du bouc émissaire des tribus animales otganisées, pour qu'il puisse s'y trouver quelque spécificité de l'humain. En gros, l'individu qui a tenté de se dresser contre les lois de la tribu (voire tenté de prendre la place de dominant) se fait rejeter hors de la tribu; de ce fait, il devient la principale cible des prédateurs. Ce faisant, tant qu'elle a des boucs émissaires, la tribu se sent beaucoup plus sereine.
Mais par construction même, ce processus ne peut s'appliquer qu'aux individus indociles, et certainement pas aux dominants.
Or l'emprisonnement est une sorte d'archétype du processus du bouc émissaire. L'antidote en ce qui concerne l'humain serait : COMPRENDRE pour REPARER. Les gens de droite ne veulent rien entendre en ce sens et restent rivés à leur animalité. D'où leurs escalades systématiques dans le processus du bouc émissaire, à coup de menaces de rétorsions de toutes sortes. Mais conformément à ce processus, cela ne peut que concerner le citoyen ordinaire.
D'où leur choc quand ils s'aperçoivent que cela peut atteindre un dominant. C'est trop contraire aux règles de l'animalité, auxquelles ils acceptent trop facilement de rester soumis.
Ne serait-il pas possible d'en profiter pour initier une réflexion sérieuse concernant le choix entre sévice d'une part et "comprendre pour réparer" d'autre part?