Jean-François Kahn se singularise dans une interview au quotidien algérien El Watan, parue le 21 décembre 2010. Il déclare en effet :
« Retenez seulement qu’en France, vous avez deux lobbies très importants. L’un rassemble tous ceux qui, pour une raison ou une autre, n’ont jamais accepté l’indépendance de l’Algérie. Je parle de certains, comme les pieds-noirs et les harkis. En gros, je parle de la droite colonialiste ! Il y a tout un camp qui n’a jamais accepté le fait que l’Algérie soit indépendante et pour lequel l’Algérie est toujours l’ennemi. »Jean François Kahn ferait bien de s'intéresser à l’Histoire au lieu de jouer les flagorneurs devant le peuple algérien ( "vous avez vu, je suis sympa, je suis de votre côté »). Il s’apercevrait :
- Que les raisons d’engagement des harkis ne sont généralement pas liées à une quelconque défense de l’Algérie française, ni à un refus de l’indépendance, la principale raison étant liée à la possibilité, en s’engageant, de se soustraire à la double violence de l’ALN et de l'armée française. - Que les harkis et les associations de harkis ne sont pas toutes, loin de là, des défenseurs de la colonisation. Il suffit pour cela, et c’est un exemple parmi d’autres, de voir comment certaines associations avaient réagi à l’article 4 de la loi du 23 février 2005, qui demandait d’enseigner les aspects positifs de la colonisation (lire en ligne).Jean-François Kahn pourra lire aussi l’intervention de Gilbert Meynier, historien, dans les colonnes d’El Watan en 2007 (lire en ligne). Jean-François Kahn rejoint aujourd’hui Azouz Begag qui, récemment, à Alger, s’était montré complaisant avec ses interlocuteurs en déclarant « Sarkozy a adopté le discours d’extrême droite, s’est allié aux harkis et autres mouvements sionistes (…) »(lire en ligne). Pour accéder à l'article complet d'El Watan (interview de Jean-François Kahn), lire en ligne.