SAINTE DETTE
Au nom des tous les Saints qui nous gouvernent,
C’est la Crise, et ils crient : remboursez !
Ils réussissent à retourner la faute sur ceux qui ont déjà payé,
Et payent encore
Comble de perversité de cette sainteté du toujours plus.
Alors que,
Ce sont les peuples qui devraient crier : Remboursez !!!!!
Bon, ça commence à s’indigner, ferme, et il y a de quoi !
Au hasard, les banques : les peuples confient leur pognon,
Les banques «l’égarent » et il faut rembourser , les banques!
Fort le tour de passe-passe.
C’est à croire que Dieu te le rendra, une fois, 2008
Et ceci cru, dans la foulée, tu tends l’autre joue, 2011
Et clique claque deux fois. Un aller retour.
Il paraît qu’existent de Saintes écritures… que sont-elles devenues ?
Des bilans financiers.
Tripatouillés sur de saintes tables des lois, toujours plus.
Le Vatican donnant l’exemple depuis les 2000 lustres le concernant
Il a fallu « encaisser » que 1515 n’était pas que Marignan,
Mais aussi, l’arrivée de 1500 Gardes suisses pour garder… Le temple de la miséricorde.
Un cher Benoît, arrivé pape, aurait demandé à ce que un peu d’ordre fût mis dans les comptes… Etonnant non ?
Certains racontent qu’ayant découvert sa garde robe… il a cru, un court instant que c’était celle d’une ex. ministre française… de la justice.
Alors, rassuré, lui a pris l’idée d’aller prendre un bain, une petite folie par ces temps de sécheresses pour les uns, d’inondations pour les autres.
Grand mal lui a pris : il s’est cassé le poignet.
1500 gardes suisses pour garder le pépé et pas foutus d’éviter sa chute.
le monde entier a été rassuré, tout va mieux et ce n’était qu’en 2009 et ça dure, pas de malaise dans ces bonnes civilisations.
Au Vatican, La femme de ménage n’ayant pas jeté le pépé avec l’eau du bain,
tout va bien dans le meilleur des mondes.
En Grèce, l’église encaisse, une fortune que les pénitents ont payés et doivent encore payer. Sans oublier les pénitentes.
En France, c’est quoi ce toujours payer plus? Cette immaculée conception , de la sainte dette à régler.
Comment ? On a compris, pour quel profit aussi.
Pourquoi encore ?
Et de se souvenir le texte de Raymond Devos :
« j’ai des doutes »