"Tous pourris!" voilà un slogan qui revient à la mode en examinant la composition du "nouveau" gouvernement, je n'ose pas écrire Attal, car en réalité c'est le Roi du palais de l'Elysée qui a fait les nominations. La soupe doit être bonne, car il y avait du monde sur le banc des prétendants, en espérant que dans quelques temps, il ne devienne celui des accusés... Mme Dati, ministre de la culture, c'est pas une blague hélas, mise en examen pour corruption dans divers dossiers; M.Dupond-Moretti, avocat à ses heures, comédien à temps plein, condamné pour conflit d'intérêt, mais c'était paraît-il involontaire, donc relaxé par la Cour de Justice de La République, une cour fantôme, où, comme dirait Coluche, "on s'autorise à s'autoriser ce qu'on veut", puisqu'on est entre nous. Juge et partie ?
Sans oublier la toute "dernière" Mme Oudéa-Castéra, celle qui ment comme elle respire, avec un pédigrée long comme ça, qui reflète bien la classe sociale dominante, celle qui ne veut absolument pas que le monde change, ni le système financier qui l'engraisse royalement. Passons sous silence Darmanin et consorts, Benalla doit bien être encore quelque part dans le système, etc.
Je ne rentre pas dans l'examen des autres ministres, mais ce ne doit guère être plus flatteur... Il paraîtrait qu'il s'agirait du gouvernement de La République, ah bon... République de plus en plus bananière, à n'en pas douter le résultat du réchauffement climatique et non celui d'un manque de probité et d'honnêteté de ses membres, cela va de soit. Rassurez-moi, avant que je ne perde mes dernières illusions sur la politique.
Le Macron nouveau est arrivé, bien après le Beaujolais, sa robe est bien sombre, son bouquet est une puanteur et il est bien de droite, mais cela je le savais depuis 2015!