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Billet de blog 8 février 2016

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36-15 code j'existe !

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Comme Monsieur Perraud ne veut plus que je lui écrive en MP, je le fais ici en offrant ce billet aux abonnés qu'il avoine à l'identique sous ses articles :

Cher Monsieur,

Si j'avais ce désir éperdu d'exister que vous me prêtez (manière dissimulée de néantiser qui vous déplaît), croyez-vous que je chercherais à le combler auprès d'un critique comme vous, certes non sans talent mais enfin vous n’êtes ni le seul ni surtout le meilleur, je pense par exemple à Philippe Lançon, à qui il est arrivé de prolonger un article en MP rien que pour un pauvre « écrivaillon » ? Alors que, comme pour ce goûteux pastiche de Rabelais à vous envoyé que j'aurais aimé savoir écrire, je cherchais moins à exister (ne vous inquiétez pas, c'est fait grâce à mes père et mère) qu'à échanger, un des buts proposés par Médiapart ? A fournir du bon à quelqu'un, vous, qui passe pour curieux ?

D'où vous vient cette aigreur à mon endroit ? Est-ce parce que, comme Alceste je hais les flatteries et les flatteurs (généralement intéressés) comme ceux qu'on a vu vous saliver le séant sous votre carbonisation du petit Alain Finkielkraut, flatteries dont visiblement l'encens vous a grisé jusqu'à cacher que certaines sentent le canular ? Parce que j'en ai fait une anthologie amusée chez Cacochyme ? Parce que j'ai osé, pourtant discrètement, vous inviter à corriger des erreurs, personne n'est parfait et Pierre Assouline (il est vrai simple membre de l'Académie Goncourt) se trouve fort aise de cette aide ? La première fois que s'est manifestée cette aigreur fut quand vous me claquâtes la porte au nez de votre messagerie pour avoir osé vous conseiller d'ignorer les provocations sur le mode « bien faire et laisser braire ». Conseil donné sans malice aucune : j'en avais juste assez de voir pourrir les débats.Visiblement, vous aimez conseiller et détestez l'être !

Et pourquoi – par exemple, ce n'est pas Bernard Léon qui me contredira – passez-vous très vite de la contestation des idées à l'attaque personnelle en enrôlant un Bobby Lapointe qui n'en peut mais ? Pourquoi pourrissez-vous vos propres fils de commentaires en tirant au lance-flammes pour une simple critique ? On se souvient de ce pauvre Aurélien Hermelin qui, pour avoir émis une critique ne vous visant en rien, se vit arraisonner ad hominem comme suit :

Bref, il m'apparaît lamentable de ne retenir de ce compte-rendu critique, à propos d'un événement télévisuel majeur – Jésus et l'islam –, qu'une occasion de pratiquer un mesquin “36-15 code j'existe (ou plutôt, en l'occurrence, puisque vous avez quitté l'université, j'ai existé !)”.

Tiens, encore un abonné étreint par un désir éperdu d'exister... Sa réaction fut cinglante mais unique car cet abonné, sans doute échaudé, n'est plus revenu commenter nulle part (c'était visible quand on avait accès aux commentaires). Beau progrès du participatif !

https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/081215/intelligence-du-coran/commentaires

(Faire un recherche avec Aurel 1903, on ne sera pas déçu du voyage)

Pourquoi êtes-vous le seul membre de Médiapart à se conduire ainsi avec les abonnés ? D'où vous vient cette rage non seulement de vouloir rabaisser mais pour ce faire, de monter le plus haut possible sur un piédestal ? Mystère de la psychologie...

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