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Billet de blog 14 novembre 2011

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COSMICOMEDIA en trois tomes

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TOME 1

En ce début de millénaire, alors que presque tous les humains de toutes les nations se retrouvent finalement dépouillés de la moindre possibilité d’agir, ne serait-ce qu’une seule fois, selon un libre-arbitre vrai ; alors qu’ils n’ont plus d’autre horizon qu’un lent naufrage de tous leurs rêves, plus d’autre futur qu’une perte, plus d’autre espoir qu’une révolte dont on sent, aujourd’hui, enfler la marée coléreuse, nous disons qu’il est l’heure de regarder vers notre passé, et d’observer, dans celui-ci, tout ce qui nous a détournés du bonheur simple de vivre sans éclats et sans peines, sans épuisement et sans désespérance.

Car, en première approximation, depuis que l’Histoire existe, personne ne s’est jamais saisi de ce merveilleux bonheur, si tranquille et si peu clinquant, si peu exigeant, auquel, très légitimement, aspirent et ont aspiré toutes les familles, tous les êtres humains, tous les êtres vivants du globe.

Cosmicomedia est né tandis que notre monde commençait à basculer vers les gouffres d’une manière tellement sensible que de partout ont été lancés des cris d’alarme, et non plus seulement depuis quelques rares endroits. ÉLP éditeur publie aujourd’hui ce roman bizarre et inquiétant, alors que tout peut-être est déjà pesé, en un hommage appuyé à cette humanité magnifique qui, depuis les lointains débuts de l’esprit, a cherché ce gentil bonheur, bricolé des solutions pour s’en rapprocher, rêvé des morales civiques et individuelles, combiné des Constitutions. Grâces lui sont ici rendues ; ses œuvres sont les plus belles décorations de notre vie.

Un mur aujourd’hui se dresse, vers lequel on se précipite, fouettés de frayeurs diverses, d’avidités, de folies aveugles. Mais, comme l’a annoncé Hölderlin il y a bien longtemps – il n’y avait même pas de téléphone, et les nouvelles se traînaient à la vitesse d’un hérisson : « Quand le péril croît, croît ce qui sauve ». Dans ce mur, il y a une porte. Et cette porte est ouverte. Des gens l’ont déjà franchie, et cherchent à cet instant même à en élargir le passage. Ils ont pris des masses, ils vont frapper ! Les aiderez-vous ?

Cosmicomedia est le roman de cette porte, de ces masses, et du fracas des coups que nous pourrions donner avec elles, pour autant que nous en arrachions le pouvoir – car j’ai bien l’impression qu’il n’est plus temps de rester polis.

Paul Laurendeau : Allan E. Berger, votre trilogie romanesque Cosmicomedia qui vient de paraître chez ÉLP est, il faut le dire, exaltante. Le grand universel y est pris à bras le corps, avec souffle et faconde, et on ne tergiverse pas avec la Grande Crise Existentielle Mondiale (notion que vous nous imposez, sans retour, contre l’idée triviale, rebattue et raplapla de, bof, fin du monde). Sans rien trahir, on peut dire que, dans le tome 1 de Cosmicomedia, sous-titré Montrez-Nous que vous n’êtes pas des buses (avec un N majuscule à Nous), des événements cosmologiques et des événements historiques, sont, par un jeu adroit d’alternances, mis en corrélation et/ou compagnonnage. L’explication sur les mouvements cosmologiques catastrophiques qui s’enclenchent dans votre monde devient, sous votre plume incisive toujours acidulée d’ironie, si palpitante qu’on a le sentiment que les entités cosmiques classiques, notamment la galaxie et notre soleil, deviennent presque des personnages névrosés se tapant un sérieux mal de bide cataclysmique. Avez-vous fait le choix (narratif strictement) d’anthropologiser le cosmos (ce qui n’est en rien le diviniser – ne basculons pas sur cette tangente), pour mieux amplifier le fracas de la tempête décrite ?

Réponse : Le cosmos est surhumain. D'ailleurs il est sur-tout : surcanin, surfélin, et aucune mouche ne lui arrive à la cheville. Pour parler d'un pareil objet, quand on n'est pas, comme votre compatriote Hubert Reeves, plongé dedans du soir au matin, il convient de prendre quelques décisions tactiques, afin de bien faire appréhender certaines petites choses. L'anthropologisation vient donc tout naturellement au bout des doigts. Du reste, quand elle est bien menée, elle égaye le lecteur... Voyez ceci : « La demeure était sensible aux humeurs de sa propriétaire. Elle secoua sa mélancolie ancestrale avec circonspection, sur la pointe des pieds, étira ses membres, fit craquer ses jointures ankylosées, puis ayant compris qu'Ora l'autorisait de temps en temps à un laisser-aller primesautier, une négligence salutaire, elle s'abandonna à un débraillé confortable au point que, sous un certain éclairage, elle avait l'air presque heureuse. » Ce passage est dans le dernier livre de David Grossman, Une femme fuyant l'annonce. La maison y fait son gros chat, et d'autres choses encore. C'est amusant, ne trouvez-vous pas ? Ceci permet, grâce au jeu toujours facile d'accès de l'identification par le biais de l'analogie, de mieux faire comprendre ce que l'on veut dire, ou d'offrir au lecteur la possibilité d'un regard qui, tout en étant décalé, et suscitant par là de l'émotion, se trouve étonnament fécond. Je rassure toutefois le public : mon cosmos n'a ni bras ni jambes, ni chevilles malgré la mouche ci-dessus convoquée, ni cœur aimant : les étoiles ne filent aucun parfait amour et ne clignent pas de l'œil. Cependant, il leur arrive d'éternuer.

Tome 1 :
Montrez-Nous que vous n’êtes pas des buses : extraits.

TOME 2

Paul Laurendeau : Voilà, et nous sommes au nombre des postillons qui décollent dans le mouvement. Maintenant, dans le tome 2, sous-titré fort pertinemment Qui a une histoire à produire est le bienvenu ici, la crise s’amplifie en même temps que sa compréhension s’approfondit et, alors que ça vole de tous bords, votre poignée de sympathiques protagonistes terrestres (sans leur chat, ce qui inquiète intensément), qui sont un véritable petit exercice sociologique en eux-mêmes, se regroupe, dans le foutoir intégral, autour d’un certain Baron, et avancent, chacun à son tour, une histoire. Ils se narrent les uns aux autres un récit, un conte, gorgé de sagesse et d’exotisme, comme les protagonistes des Derniers Contes de Canterbury de Jean Ray le firent, dans une auberge, au coin du feu (mais ici, c’est hors-monde et dans une ambiance générale bien moins décontracte). À la pétarade astro-physico-socio-historique du monde objectif, se surajoute alors implacablement l’éclaboussement polychrome de la demi-douzaine de bombes picturales subjectives des contes et récits de nos acteurs. L’éclatement narratif est-il ici le compagnon thématique amplificateur de l’explosion cosmologique/fracture sociale qui nous submergent déjà ?

Car voici qu'au centre de la trilogie on se retrouve face à un jaillissement de références diverses, orientales, sapientiales, folkloriques, oniriques. Je me suis dit alors : il y a un exercice de brouillage (polychromatisme, multiplication des éclatements). « Vous êtes tourmentés et éparpillés dans mon histoire, ici, les petits. Tenez-vous, je vous en rajoute cinq ou six autres, en déferlante. » Je me suis senti au cœur d'une peinture de Jackson Pollock. Un submergement de mes sens par surabondance des messages, des aventures narratives. Comme disent les commentatrices de mode : OK, there is a lot happening here. Je l'ai vécu comme une expérience de dérèglement face au débordement des sens. Ce texte n'est pas juste une histoire, c'est aussi un grand tableau.

Réponse : Je vois deux raisons à cette explosion. L'une tient au mode de fonctionnement de mes humains ; l'autre provient de la mythologie. Les deux accouplées, et conduites par mon tempérament, tirent le premier chariot d'un sacré carnaval. Vous trouvez une analogie dans le domaine pictural ; pour les mélomanes, trouvons-en d'autres en compagnie de Stravinsky, Shostakovich, dans leurs moments volcaniques. Et aussi, pour les périodes sombres et souterrainement violentes, Scriabine. Et surtout un certain quatuor de Beethoven qui reste tout à fait unique dans sa production : le onzième de l'opus 95, glacé, menaçant, extrêmement moderne.

Première raison : quand tous les enjeux se sont effondrés, les masques volent. Nul n'a plus aucun intérêt à feindre ; on va à l'essentiel de soi. C'est le moment de s'interroger, et d'être ce que l'on est depuis peut-être la petite enfance. Car si tu ne déploies pas ton drapeau maintenant, mais mon pauvre camarade tu ne le feras plus jamais, et tu termineras ta partie dans le mensonge, ce qui est la pire des inélégances. Voyez Cambronne ; quand tout est cuit, on ne va pas non plus s'incliner... Donc, face à la lente catastrophe qui déboule sur les petites consciences de mes visiteurs, ceux-ci réagissent par un fort naturel sursaut d'introspection et de franchise. Je le répète : « Quand le péril croît, croît ce qui sauve » (Hölderlin). C'est presque automatique chez les gens à l'écoute. Ainsi, pas de souci. Cependant, tout est à inventer. Les métaphores font donc leur apparition.

Seconde raison : à ma bande de touristes partis in extremis au-delà de l'air, mais sans le chat (dites adieu au minou), quelqu'un leur demande qui ils sont. Ça tombe bien : en pleine opération de dépouillement des apparences, ils sont en train de se trouver. Et pourquoi leur demande-t-on qui ils sont ? Parce qu'au seuil de l'Hadès, chacun doit verser son obole. Or, Cosmicomedia s'appuie très lourdement sur les plus fondamentaux des mythes de l'humanité. Et Charon, ou Saint-Pierre, ou l'Ankoù, tous avatars du psychopompe et du gardien (les deux parfois se confondent), font partie de ces personnages essentiels que l'on retrouve presque partout sur notre planète. En outre, donner à voir de soi pour ne pas rester sur le rivage des âmes sèches, c'est, ici, déclarer très exactement sa flamme. Ce qui sera fort nécessaire pour la suite. « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni bouillant ni froid, je te vomirai de ma bouche » (L'Amen, à l'Ange de l'Église de Laodicée. Apocalypse 3:16). Personne n'a envie d'être vomi de la terrible bouche dont s'approche ce tome numéro 2, à côté de laquelle l'Amen n'est qu'un effet de style.

Finalement, l'éclatement narratif introduit par ces inattendues prises de parole et conciliabules... offre aussi, d'une certaine manière, une pause bienvenue avant la suite, avant toutes ces scènes que l'on va contempler à travers les vitres du train, comme des badauds dans un cirque étrange où, de tente en tente, l'on assisterait à des mystères. Donc au préalable à tout ça on se lâche ; on déverse tous les éléments constitutifs d'une métamorphose qui reste, à ce moment du récit, largement hypothétique et floue, et dont la finalité n'apparaîtra que très lentement. D'où la nette impression d'être au milieu d'un carnaval féerique. Et puis j'avais envie de me faire un petit plaisir avec des histoires emboîtées dans des histoires, à la manière du Manuscrit trouvé à Saragosse, et bien sûr des Mille-et-une nuits.

Tome 2 :
Qui a une histoire à produire est le bienvenu ici : extraits, et teaser !

TOME 3

Paul Laurendeau : C’est alors qu’on entre dans le sublime. Le tome 3 s’intitule, Éduqués et bagués, Nous les avons relâchés. Dites-nous, Allan. Qui sont donc finalement les Reines écarlates ? Sont-elles symboliques/métaphoriques, ou empiriques/oniriques, ou les deux ? Et, si vraiment vous ne voulez pas en dire trop, je me rectifierai pour : qui sont-elles pour vous ?

Réponse : Les Reines écarlates, c'est le nom que se donnent, d'entre nos quatre paires d'amis partis visiter deux tomes, ceux qui en reviennent pour nous raconter quoi faire après la fin du trois. Ces personnages sont si cruciaux que le titre de travail de tout Cosmicomedia fut longtemps, tout simplement, Les reines écarlates.

Le groupe s'est ainsi nommé en référence à un événement de son histoire qui fut à l'origine de sa constitution en tant qu'entité agissante : dans le camp d'internement où ils débarquent, le Baron Samedi fait son apparition et donne aux filles des robes de reines, blanches éclaboussées d'un motif de sang. Cette image, je l'ai retrouvée complètement estomaqué, jaloux à en grincer des dents, et définitivement convaincu de sa pertinence, dans le final d'un film de Guillermo del Toro, le magistral Labyrinthe de Pan, où la petite Ofelia porte avec dignité une semblable robe.

Le nom du groupe, tiré en droite ligne de ce costume, en possède les vertus symboliques. Il apparaît à un instant de l'histoire où l'on côtoie de l'humanité violée, si belle et si déchue, si fragile, si puissante dans ses douceurs maternantes. Éventrée, désolée, debout. De cette image on pouvait faire un drapeau, comme on fit d'une croix un signe ; j'en ai fait un nom destiné à retourner le monde. La fin du troisième tome annonce le début de ce retournement.

Paul Laurendeau : Oui alors justement, vous prenez sciemment position sur le développement historique actuel dans ce dernier opus. Pourriez-vous nous en dire un mot, tout factuellement ?

Réponse : Il fut un temps où l'on inventait des dieux pour exprimer ce que l'on sentait, pour annoncer par exemple l'aurore, encore invisible aux masses, d'un phénomène qui déjà les dominait. Toute démarche prophétique reposant sur une intuition, il était alors dans les usages reçus d'en concrétiser la présence par cette création d'un dieu. Cependant, l'on préférera aujourd'hui créer des histoires.

Voici une de mes phrases fétiches, tirée d'un texte d'Ernst Jünger : « L'œuvre d'art, écrit-il, possède un puissant pouvoir d'orientation »... Ce qui, en passant, nous explique qu'étant alors en parfaite concurrence avec la religion, l'Art soit toujours décrié par les clercs lorsqu'ils ne peuvent s'en rendre les maîtres.

Aujourd'hui je sens poindre un nouvel astre, une nouvelle domination. La souveraineté va basculer, et investir des assemblées autrement plus importantes que tout ce que l'Histoire a pu jamais connaître. Et je ne suis pas le seul à détecter cette émergence : les puissants l'ont sentie évidemment, qui l'attaquent et veulent mutiler le World Wide Web, brider Internet avant même qu'il n'ait fini d'éclore.

C'est normal. Et donc vous me demandez du factuel. D'accord. Que l'on songe aux répercussions de cette décision de Wikileaks, encore incomprise ce 3 septembre, de balancer bruts de décoffrage tous les câbles de la diplomatie US en leur possession – entre nous, une explication pourrait être : puisqu'après la Fuite, qui a commencé en août 2010, tous ceux qui surtout ne devaient pas savoir ont su, autant tout montrer aux autres afin que chacun sache, et que les gens mis en danger sachent, en particulier, qu'ils sont en danger.

Et voilà ce que je trouve intéressant dans cet épisode – tel que je l'interprète : si, jusqu'à la fin du vingtième siècle, pour sauvegarder quelque chose il fallait la dérober à la vue, maintenant il faut au contraire la reproduire, et en disséminer des images partout. Appliquons à ce nouveau paradigme le problème de la souveraineté : il devient clair qu'elle va fuir, s'écouler des palais où elle était enfermée, pour investir de très vastes agoras.

Voyez les cahots actuels, colériques, peut-être incohérents, inexplicables par les médias traditionnels, comme de puissantes contractions : bientôt, le monde va accoucher d'un nouveau modèle. Resterez-vous spectateurs, bovins d'abattoir bien fatalistes et désabusés, ou retrousserez-vous vos manches ? Défendrez-vous votre liberté future ? Prendrez-vous la parole pour inventer les assemblées de vos enfants, leurs règles, leurs ateliers, les pouvoirs de leurs modérateurs ? Ou continuerez-vous à regarder cette putain de télévision, et à considérer qu'Internet, comme on vous le suggère, « est une poubelle de la démocratie » ?

Ceci a des répercussions jusque dans la culture. Albert Jacquard, avec d'autres collègues du monde entier réunis pour déterminer les possibilités d'émergence d'une éthique universelle, ont découvert, bien malheureux de cette trouvaille, qu'une telle éthique ne pouvait éclore sans un accord général sur le sens à accorder aux mots. Pas d'éthique sans culture ; c'est presque une lapalissade. Inventez le moyen de concevoir une culture planétaire, n'importe laquelle, respectueuse ou irrespectueuse du passé c'est vous qui voyez, et vous aurez les fondements de votre éthique. Or, il n'y aura pas de politique moderne sans elle. Voyez, à ce sujet, la cartographie établie par André Comte-Sponville dans l'ouvrage intitulé Le capitalisme est-il moral ? Mon roman expose ces enjeux, du mieux que j'ai pu.

Tome 3 :
Éduqués et bagués, Nous les avons relâchés : extraits.

Qui est, en définitive, le Baron Samedi ? Pourquoi entraîner des touristes à devenir des athlètes imperturbables ? Dans quel pétrin nos héros vont-il, d’un coup de pouce divin, finalement être fourrés ? Pour y faire quoi ? Et Niko, appelé à vivre « dans un lieu bien triste, seul plus longtemps qu’aucun être humain », qui le consolera et quel sera ce lieu ?

Cosmicomedia tome 3 apporte évidemment des réponses à ces quelques questions qui, somme toute, sont un petit peu annexes, mais aussi et surtout il cloue le bec à la fatalité de notre époque : la bataille, la peur et la colère, la destruction et l’échec, la complication croissante de toute chose… ne tiennent pas devant ce qui, au bout du compte, ne peut qu’émerger.

Vous verrez des gens chanter au milieu des bombes, et boire du champagne ; il y aura des insectes énormes et attentifs, une invraisemblable collection de monuments, un cauchemar qui se matérialise, une tempête qui repliera l’un sur l’autre deux endroits très éloignés, et qui pilonnera une île envahie de singes naufragés galopant par les rues et les sentiers, couverts de mousse savonneuse et le cœur rempli de fureur indignée (tiens tiens). Vous visiterez les arcanes, vous toucherez du doigt le code des choses, mais aussi vous contemplerez en leurs démesures les agissements d’un cactus fou et de divers ministères sans foi. Et en plus de tout ça, il y a une bibliographie car ceci est un livre sérieux, qui vous mettra le nez dans la plus intense des contradictions de notre époque. Dénouez-la.

On peut commander Cosmicomedia en ePub et pdf
sur la plate-forme Immatériel, au prix de 5 euros le tome.

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