Alors alors, jusque sur Rue89 on ne peut s'empêcher de ?
Éric Dupin, journaliste, reprend à son compte un peu du blabla général qui tourne en boucle sur tous les médias depuis le 17 juin : le "pédalo" n'a pas plu au PCF. Voici l'objet qui volète :
le JDD : Au PCF, on n’aime pas "le pédalo". Et la preuve est là, lisez bien, c'est dans l'article.
Convaincus ? C'est grave ! Ce Mélenchon est un fou qui va faire perdre la gauche ! Honte !
D'ailleurs, je n'invente rien. Le Figaro : Le PCF appelle Mélenchon à ne pas se tromper de cible.
Préférez-vous la version d'orange.fr, ou celle de l'express ? Tout ceci est du copier-coller, et Éric Dupin, journaliste, ne déroge donc pas à la règle et copiecolle, prenant comme argent comptant ce qui pourrait bien n'être que de la fausse monnaie.
Si nous allions voir un peu ce qu'il en est, en nous référant, vertueux que nous sommes (ou prétendons être), aux sources ? Fouillez dans l'Huma, d'où tout ce blabla est parti, et vous trouverez ceci (la phrase fatidique accompagnée, une fois n'est pas coutume, de son contexte). Je copiecolle depuis http://www.humanite.fr/monde/483868 :
Pierre Laurent : ...Et sur le nucléaire, toutes les options doivent être débattues, dont celle du PCF d'un mix énergétique rééquilibré comprenant une industrie nucléaire entièrement publique et mieux sécurisée. Je le répète, la gauche a tout à gagner à un débat plutôt qu'à des marchandages.
Question : Comment faire, selon vous, dans ces conditions ?
Pierre Laurent : J'en appelle d'urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. Le PS ne peut pas faire comme si ses solutions s'imposaient à tous. Les écologistes ne peuvent pas procéder par ultimatum. Le débat à ouvrir doit poursuivre un seul objectif : chercher les meilleures solutions pour répondre aux urgences sociales et à la crise. Au Front de gauche, nous sommes disponibles pour mener une confrontation respectueuse, loyale, démocratique.
Où l'on voit bien que Pierre Laurent, évidemment, fait la leçon à Mélenchon. Pas vrai les bousins ?
Tenez, moi aussi, je suis capable d'écrire des histoires. Lisez bien :
1- Mélenchon et son « capitaine de pédalo » ; Pierre laurent réagit : « J'en appelle d'urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. »
2- Refus du dialogue de la part du PS. Pierre Laurent le déplore : « J'en appelle d'urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. »
3- Pour une dose de proportionnelle dans les OGM ? Psychodrame PS-EELV. Pierre Laurent s'insurge : « J'en appelle d'urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. »
Rappel de la petite réponse d'où est sorti le vilain frelon qui tourne : « J'en appelle d'urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. Le PS ne peut pas faire comme si ses solutions s'imposaient à tous. »
Pris la main dans le sac, les petits canards ! Et voilà pourquoi moi je m'énerve : parce que ces gens, qui se disent journalistes, sont ici des romanciers. Or, nom d'un rat humide et vérolé, mais c'est moi le romancier ici !!!
À part ça, non content de prétendre donner des leçons et écrire des histoires, je veux encore briller dans l'art de l'image. Aussi, très nspiré par notre ami le flic au poivre, j'ai commis ma petite image pour contribuer à la diffusion de l'art sur cette planète. Et c'est ici : pepper spraying cop, my two cents.
Groar !