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Les nouvelles des négociations grecques se précisent dit Libération. Les négociations achoppent sur la baisse des salaire demandé par la Troïla FMI BCE Union Européenne. Le schéma est clair. Pour rester dans l'Euro les grecs doivent baisser leurs salaires et encore réduire l'emploi public. Impressionnant. Cela veut dire pour les grecs que la dette qu'ils auront à rembourser va représenter encore plus en proportion de leurs revenus. Pour les autres européens cela veut dire que la spirale à la baisse des salaires nominaux est bien en train de s'enclencher. Les gagnants de la déflation sont connus : les détenteurs de capitaux. Mais malheur aux salariés, aux PME, aux ménages endettés pour acheter leur logement dont le bien va perdre de sa valeur alors que la.mensualité de remboursement de l'emprunt va augmenter en proportion d'un salaire qui baisse. Les espagnols sont déjà confrontés à cette situation. La déflation qui gagne l'Europe, c'est huit millions de chômeurs en Espagne et six millions en France. Alors qu'il y a une façon simple pour les grecs de solder l'affaire : sortir de l'euro. Avec conversion de toutes les dettes publiques et privées en drachmes, bien sur. Compétitivité retrouvée, et de l'inflation qui lamine le pouvoir d'achat des détenteurs de la dette. Amis grecs, citoyens de l'Europe du Sud, regardons l'Islande. Soldons l'euro et les dettes illégitimes qu'il a fait naitre. Refusons la déflation des salaires. Et la mise en coupe réglée par l'Allemagne dont les ministres tombent de plus en plus clairement le masque. Lisez Schauble demain ! PS : le premier qui a parlé de baisser de trente % les salaires grecs était un certain Strauss Kahn dans un hebdomadaire autrichien en mai 2010. Un visionnaire, socialiste...
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