Cédric n’’est pas le premier étranglé de la police :
Amadou- 2015
En mars 2015, Amadou, père de famille, venait de quitter le département sinistré de l’Aisne pour trouver du travail à Paris. Ce soir-là, peu avant le printemps, des policiers le surprennent en flagrant délit de tenir « des propos incohérents ». Arrivé au commissariat à 0h25, il décède officiellement à 2h30. Une enquête est ouverte, des policiers sont suspectés de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Dans l’attente, à la différence de bien des prévenus, ils conservent l’anonymat. (Source : l’Express [publié le 20-04-2015].)
Adama- 2017
Adama Traoré, 24 ans, a été interpellé par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise le mardi 19 juillet 2016. Il ne ressortira jamais vivant de la gendarmerie. Il était alors en bonne santé, des suites d’un « « syndrome asphyxique ».
Zineb, Steve…
Nous n’oublierons pas Zineb Redouane, victime d’un tir policier, en décembre 2018, à sa fenêtre, pendant la répression d’une manifestation de Gilets jaunes. Nous n’oublierons pas la noyade de Steve Maia Caniço à Nantes pendant la fête de la musique réprimée par les hommes de main de Castaner.
État- Macron = État d’exception
Nous n’oublierons pas que le mouvement ouvrier et démocratique n’engage aucune campagne pour en finir avec les exactions policières de l’État-Macron qui est en vérité un État d’exception permanent à l’image d’une dictature de plus en plus ouverte.
Les grévistes font eux-aussi face à l’appareil policier de Macron et risquent leur vie, tout comme les gilets jaunes depuis plus d’un an. Ils ont besoin, non seulement de l’appui financier, mais aussi de la protection face aux menées répressives.