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Billet de blog 25 janvier 2020

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MACRON, DEBÂCLE EN COURS

Macron s’était mal élevé. Il s’est entouré d’une cour mal élevée. En haut cieux, le vrai Jupiter tempête en haut cieux contre cet usurpateur qui ne connaît que les chiffres (mais pas les lettres) et voulait impliquer à un pays tout entier les principes (et la novlangue des managers d’entreprise. Sa réforme est en lambeaux et en flambeaux….

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La révolte a gagné le conseil d’État, institution qui n’est pourtant pas dédiée à la défense de la veuve, de l’orphelin et de l’ouvrier mais qui doit tout de même donner des coups de règles sur les doigts lorsque nos gouverneurs sont pris en flag d’excès de pouvoir.

 Les trompettes du pouvoir venaient à peine de claironner Victoire ! Les voici en pleine « Apathie ».

  Surgit alors l’intrépide Mélenchon qui, lui, s’occupe précisément de la défense de la veuve, de l’orphelin, de l’ouvrier mais encore des arbres, des ratons laveurs et de son avenir politique. Ce « tribun du peuple » en appelle à chasser Macron…En 2022. La France d’en bas et les pauvres écureuils attendront, les arbres perdront les racines de leur feuilles. Misère ! On en rira jusqu’à ce qu’on en pleure….

 De son côté, Benalla numérote ses abattis mais les gens pensent raisonnablement qu’il échappera à la prison, institution plutôt conçue pour enfermer les gilets jaunes et les syndicalistes et non les barbouses. N’est-il pas sorti de la cuisse d’un Jupiter en peluche ?  

 La débâcle du pouvoir est en cours. Elle n’est pas irréversible. Tant qu’il n’est pas destitué et qu’il bouge encore une oreille, il fait des siennes et gagne en toxicité. Il fait face à une radicalisation hors du commun et de plus en plus consciente d’elle-même. Ce ne sont pas de grands leaders syndicaux nationaux qui ont appelé à des retraites au flambeau la veille d’une énième journée d’action qui, elle-même, a été traversée par la radicalisation révolutionnaire en cours.

 Visiblement, les instances des confédérations CGT et FO hésitent à se rendre à la honteuse conférence de pompage des revenus de la population afin de payer les intérêts d’une « Dette » fictive de l’État.

 Nous attendons donc des confédérations CGT et FO qu’elles boycottent cette conférence.

Alain Batan et Daniel Petri

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