Nous gravitons sous un Etat de siège éjectable qui n’a pas attendu l’attentat présumé. Le sieur Mélenchon bredouille des excuses à la « communauté tchétchène ». Comme si d’un coup de gomme, il pouvait effacer ses coups bas et son coup franc contre les étrangers surtout les « pas catholique », « pas orthodoxe », surtout les musulmans et les ceusses qui n’adhèrent pas au « Récit national ». Retour sur le faux insoumis Mitterrand-le-petit.
Nous tâchons ici d’aborder le sieur Mélenchon en lien avec la suite des événements de la semaine écoulée. Naturellement, nous ne confondons pas Mélenchon-Corbière-Quatennens- Coquerel avec les bases insoumises qui cherchent une issue dans l’action pour abolir l’ordre existant. [1]
A noter que Mitterrand- le–petit préfère parler de la rupture avec l’ordre établi. C’est bien plus pratique car on ne sait pas s’il s’agit de l’ordre bourgeois, de l’ordre des templiers, de l’ordre des génies sans bouillir ou de l’ordre macronique.
Et, encore une fois, cette idée de rupture avec l’ordre établi est une des fourberies du vrai Mitterrand au congrès socialiste d’Epinay (1971).
Le communisme selon Marx est à l’origine un mouvement pratique, c’est le mouvement qui tend vers l’abolition de l’Ordre existant.
L’ordre établi ? C’est Le Macron qui se charge de « rompre avec » dans son Palace d’exilé interieur, dans une France divisée en « Gau » (districts administratifs) appelés Territoires avec ses Gouverneurs qui gardent encore le nom de Préfets de Région. Ce qui ne disconvient pas au Tribun du peuple qui, pourtant se veut Robespierriste pour la Posture et l’Imposture.
La grande révolution française, c’était la république une et indivisible combinée avec une large autonomie administrative des communes, cantons, départements. C’en était fini des Provinces, des Suzerains et des Vassaux sanguins.
Hélas, Napoléon 1er nous a infligé les préfets mais sans renvoyer pour autant les peuples au féodalisme.
Macron ne s’est pas imprégné du « Récit national » que l’on confond trop souvent avec l’Histoire et qui n’est pas inséré dans un « Récit mondial ». Voilà comment Macron gravit les cimes de la bêtise la plus crasse… en compète avec l’érudit Mélenchon.
Le tyran Erdogan subodore qu’Emmanuel 1er est un malade mental. Il se goure : la Bêtise d’Etat n’est pas une maladie, c’est juste un symptôme qui peut devenir un crime comme l’a démontré la « gestion » et la « digestion » du SARS Cov2 que cultive le pseudo Conseil Scientifique du Roitelet.
Aussi, l’offensive charognarde contre les musulmans de France a provoqué un déferlement des peuples d’Orient. Du coup, sous cette pression implacable, les Etats concernés ont dû donner le change. En Libye où les réseaux sociaux ont donné corps à de puissantes manifestations-surprise, un représentant des instances religieuses dit : « Si un dirigeant musulman tenait envers l’Occident les mêmes propos et déclarations racistes et hostiles que ceux de Macron envers l’islam, il lui aurait été reproché d’être extrémiste, raciste et terroriste ! »
Pour sa part, une habitante de Tripoli, Fatima Mahmoud, mère de famille dit à l’AFP :
« Diaboliser l’islam et les musulmans […] n’aide pas la paix sociale en France, encore moins l’intégration des musulmans dans un pays qui prône les libertés. […] Les propos de Macron sont très provocateurs ».[2]
Surviennent les appels au boycott des produits français.
Le Drian, ministre des Affres Etrangères intervient aussi sec. Voici une synthèse de son propos :
« La France a appelé dimanche les gouvernements des pays concernés à faire "cesser" les appels au boycott de produits français et à manifester, provenant d'une "minorité radicale", leur demandant aussi d'"assurer la sécurité" des Français vivant sur leur sol.
Ces appels au boycott, ainsi que des manifestations, ont été lancés dans le monde musulman après de récents propos du président Emmanuel Macron sur l'islam.
"Les appels au boycott sont sans aucun objet et doivent cesser immédiatement, de même que toutes les attaques dirigées contre notre pays, instrumentalisées par une minorité radicale", a déclaré le ministère des Affaire étrangères dans un communiqué.
(…) Le ministère a déploré que "dans plusieurs pays du Moyen-Orient se sont développés au cours des derniers jours des appels au boycott de produits français, notamment agro-alimentaires, ainsi que plus généralement des appels à manifester contre la France, dans des termes parfois haineux, relayés sur les réseaux sociaux".
Ces appels "dénaturent les positions défendues par la France en faveur de la liberté de conscience, de la liberté d'expression, de la liberté de religion et du refus de tout appel à la haine", a estimé le ministère.
Pour Paris, en outre, ces mouvements "instrumentalisent à des fins politiques les propos tenus" par le président Emmanuel Macron le 2 octobre, lors de la présentation d'un projet de loi sur le "séparatisme islamiste", et la semaine passée, lors de l'hommage national au professeur Samuel Paty, assassiné le 16 octobre par un islamiste russo-tchétchène de 18 ans.
Pendant cet hommage, Emmanuel Macron a promis que la France continuerait de défendre les caricatures du prophète Mahomet, au nom de la liberté d'expression. (…)
Le ministère a souligné que le projet de loi et les déclarations du président visent uniquement à "lutter contre l'islamisme radical, et à le faire avec les musulmans de France, qui sont partie intégrante de la société, de l'histoire et de la République françaises".
Le Quai d'Orsay a souligné avoir mobilisé le réseau diplomatique français "pour rappeler et expliquer (aux autres pays) les positions de la France en matière de libertés fondamentales et refus de la haine".
Paris a aussi demandé aux pays concernés de "se désolidariser de tout appel au boycott ou de toute attaque contre notre pays, (d') accompagner nos entreprises et (d') assurer la sécurité de nos compatriotes à l'étranger".[3]
Chefik, Macron/ Le Drian ! Ils ont une peur bleue d’un tel boycott.
De plus l’exécution du tueur présumé de Samuel Paty par les policiers ou gendarmes qualifiés interpelle de plus en plus l’homme de la rue puisque l’enquête est salement entravée par cette exécution (9 balles dans la peau). Affaires à suivre.
Du néant relatif où erre encore le spectre du Parti communiste, Brossat a de nouveau surgi, à propos d’un tag malveillant timbré sur le local du PC dont la seule mention est « Collabo ». Ian Brossat sort l’artillerie lourde : «
« Le Parti communiste, c’est la Résistance. Ce tag a été dessiné sur notre siège au moment où nous commémorons le 79e anniversaire du massacre de Châteaubriant. 27 communistes furent alors fusillés par les nazis. Parmi eux, il y avait Guy Môquet, âgé de 17 ans. Ce siège national du PCF est situé place du Colonel-Fabien, du nom de ce résistant français auteur du premier attentat contre un militaire nazi, le 21 août 1941. Quant aux auteurs de ce tag, je n’ai guère de doute sur leur profil. J’y vois la marque et la signature de l’extrême droite. »
Le PC, c’était la Résistance, en effet, il y a 79 ans, quand Brossat ignorait qu’il allait exister un jour. Mais là n’est pas le cœur de son propos :
« Cela suppose de condamner avec la plus grande sévérité ceux qui de près ou de loin ont prêté main-forte à l’assassin de Samuel Paty. Et il faut d’un même mouvement lutter contre tout qui fait le terreau de cette idéologie mortifère. Cela suppose de faire revenir l’État dans nos quartiers, pas uniquement sous sa forme répressive mais avec l’ensemble des services publics qui manquent aujourd’hui cruellement. Au premier rang desquels, l’école. »
Ceux qui « de près ou de loin » ont « prêté main forte à l’assassin », c’est en usant de tels mots que Staline envoyait – après les avoir torturé pour arracher leurs aveux – ses opposants communistes au poteau.
Brossat, fils d’un militant trotskyste, ne peut pas être stalinien et devrait donc d’autant mieux mesurer les mots dont il use et abuse. Comme si sa langue ne fourchait pas assez, il assène : « Il faut lutter sans faille contre l’islamisme, qui est une forme de fascisme ». C’est quoi un islamiste ? Un salafiste ? Un Wahhabite ? Un frère musulman ? Un fondamentaliste ? Un intégriste ? Un « séparatiste » ? Ou, simplement, une femme ou un homme de confession musulmane ? Pour Brossat, c’est une forme de fascisme. Cela n’atteste qu’une chose : le camarade Brossat ne sait pas ce qu’est le fascisme. Le fascisme est une forme singulière de domination de la bourgeoisie, une forme singulière de l’Etat. Nous ne saurions trop lui conseiller de lire ou relire le livre Fascisme et Grand Capital de Daniel Guérin qui s’est rendu en vélo à Berlin en 1932-1933 pour en avoir le cœur net.
Le sieur Brossat termine son homélie par une belle profession de foi : « Nous allons surtout continuer le combat pour une République sociale et démocratique. »[4]. Continuer ?
Les parlementaires PCF ne l’ont même pas commencé : ils ont souscrit à l’Etat de siège sanitaire, voté pour les 500 milliards de subventions au CAC40, en regrettant qu’il n’y ait pas de contreparties à ce super-CICE. Mais « la gauche n’a pas de leçon à recevoir » avertit Brossat. Dans leur immense majorité, les « forces vives du travail et de la création » (comme disait feu G.Marchais) font la grève du vote.
À SUIVRE, ou À SURVOLER ou À LIRE
FRATERNITÉ LIBRE à VOUS et beau courage pour la semaine
[1]Ci-dessous, notre trilogie « Contre Mélenchon »
1-https://www.lacommune.org/Parti-des-travailleurs/Publications/Contre-Melenchon-i1723.html
[2]https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/caricatures-de-mahomet-dans-le-monde-arabe-la-pol%C3%A9mique-enfle-apr%C3%A8s-les-propos-d-emmanuel-macron/ar-BB1anmHT?ocid=msedgntp
[3] https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/propos-de-macron-sur-l-islam-paris-appelle-%C3%A0-cesser-les-appels-au-boycott-de-produits-fran%C3%A7ais/ar-BB1anCd1?ocid=msedgntp
[4]https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/ian-brossat-%c2%abcertains-tentent-en-cet-instant-tragique-dinstruire-le-proc%c3%a8s-de-la-gauche%c2%bb/ar-BB1anwP4?ocid=msedgntp