Ce soir-là, la caisse de solidarité de la CGT enregistre plus d’un million d’euros de recette. Plus de 40 personnalités, dont Jean-Marie Bigard appellent à la solidarité avec celles et ceux qui luttent, avec détermination, pour le compte de tous les salariés et de la population en difficulté.
A contre-jour, le sieur Macron s’est retiré dans le bunker présidentiel de Brégançon mais, ni tenant plus, madame E. Borne s’est envolée pour Marrakech, n’y tenant plus, à son poste de ministre des transports. De plus en plus oublieux, ce triste sire, après avoir exercé un minable chantage antigréviste aux fêtes de fin d’année, n’a souhaité un joyeux noël à quiconque. Sans doute, présumait-il de l’accueil que la population réserverait à ses bons vœux.
Le rejet de toute « négo » avec le pouvoir se propage dans toutes les travées grévistes, elle illustre activement la volonté de prévenir et d’empêcher une trahison des hautes instances confédérales.
La société civile (la vraie, et non de cette société si vile des « réformateurs » d’hier et d’aujourd’hui, ) vomit toutes les « réformes » ( véritables contre-réformes, en fait) que la 5ème République a charriée contre le MODELE SOCIAL 1945 et tout ce qui depuis l’antre des gouvernants nous pourrit la vie, nous conduit Porte de la Misère, dans les villes et les campagnes, dans les faubourgs, les banlieues et dans les champs.
Notre position :
- retrait total du plan Macron anti-retraites
- les « réformes » ne sont ni amendables, ni négociables
- non aux « autres réformes » prévoyant « d’élargir l’assiette des cotisations » aux grandes fortunes :
La Sécu et la retraite sont la propriété exclusive des travailleurs et des syndicats libres (CGT, FO, FSU CNT…) ; Part salariés et part patronale sont une seule et même cotisation, fruit du travail et non du capital, partie indirecte et différée de nos salaires. Ce système est basé sur la solidarité entre bien-portants et malades, entre jeunes et vieux, nos retraites, nos pensions ne doivent pas devenir des « variables d’ajustement » pour verser les intérêts d’une Dette qui n’est pas la nôtre. Ce que nous défendons, ce sont les principes de Buisson et Croizat, fondateurs de la Sécu en France. Une Sécu indépendante de l’État et du Patronat.
Ce que nous voulons
- Macron démission !
- un Plan d’urgence et de défense des salariés, des jeunes et des retraités vers une POLITIQUE OUVRIERE AU SERVICE DE TOUTE LA POPULATION ET DE SES BESOINS !
- la rupture avec l’Union Européenne, ses directives, ses traités et ses institutionss