Le vote imposé par le Dictateur et son grand vizir, ce mardi était donc consultatif, une sorte de sondage. Les opposants députaillons ont bêlé dans le vide.
Le vrai vote devrait avoir lieu après le 11 mai[1]. Les opposants du dictateur se comportent comme des « agneaux, déguisés en agneaux ». Ils observent le silence des agneaux face aux exactions quotidiennes des Forces de l’ordre…
Confinement or not confinement en mai ?
Ce n’est pas aux députés de trancher. Ni aux Préfets. Dans une nation démocratique, les municipalités seraient en mesure de trancher au plus près des populations, selon le contexte local. Sur cette base, les conseils départementaux détermineraient les conditions de circulation d’une commune à d’autres. Il n’y aurait pas cette assignation à résidence de toutes les citoyennes et citoyens de France et de Navarre.
Lorsque les marchés forains pourront ouvrir, le chaland se trouvera fort dépourvu en regardant le prix des fruits et légumes. Le marchand sera déconfit car Macron lui a menti en lui faisant miroiter les aides de l’État au droit de l’inactivité forcée. Mais, si nous prenons cause pour les petits commerçants nous serons peut-être vertement tancés par ces marxistes aseptisés, pour ne pas dire domestiqués qui considèrent que les petits commerçants sont de « la petite-bourgeoisie déclassée » ; ces génies sans bouillir sont « hors –classes »[2] (voir notre dernière chronique à propos du chef du parti ouvrier indépendant démocratique).
La mort dans l’âme, monsieur Philippe invite les particuliers à confectionner leur masque eux-mêmes.
Le moral des ménages s’est effondré de huit points, révèle l’Insee ce matin, la plus lourde chute depuis la création de l’indicateur en 1972 ! [3]
Sur la page Facebook de Nantes révoltée, nous apprenons, entre autres exactions miliciennes d’une partie des forces de l’ordre :
- Une maman lance un appel à témoignage –
Le 23 avril à Gennevilliers (92), des policiers frappent violemment le jeune Demba à terre lors d'une interpellation pour "non-respect du confinement".
Placé en Garde à vue, les policiers lui reprochent d’avoir été violent avec eux et de s’être rebellé. Demba passe donc en comparution immédiate le lendemain matin, et il est libéré sous contrôle judiciaire avec interdiction d’aller dans le département du 92. L’enquête se poursuit.
Le passage à tabac dont il a été victime ce soir-là à Gennevilliers lui a coûté :-Un tympan perforé – 10 jours ITT Des séquelles psychologiques - Des poursuites
L’interdiction de territoire pose un gros problème à Demba car il vit chez sa mère et il y étudie à Nanterre. Sa famille compte d’ores et déjà faire appel de cette décision de justice et porter plainte contre les policiers. La maman de Demba, vous envoie ce message et cet appel à témoin, pour que toute la lumière soit faite : « Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, nous ne pouvons plus accepter ces violences. Aujourd’hui c’est mon fils, demain ce sera peut-être le vôtre »
Lire : https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/videos/249832059495990/ et aussi cette vidéo où un chien de milicien refuse de mordre un homme handicapé mental errant, frappé à coup de laisse : https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/videos/268926840806053/
Ces forces de l’ordre ne sont pas des gardiens de la paix mais des nazillons, couverts par le soi-disant syndicat Alliance et par les procs. Là encore, jugement en comparution immédiate. Pendant que Mélenchon et Corbière se curent le nez dans l’Hémicycle. Ces deux politiciens se demandent peut-être :
Gouvernement de Concorde nationale or not ?
Pour qu’un tel gouvernement puisse éclore, il faudrait de la concorde au sein de LR – au sein de LaRem – au sein de LFI … Ce qui est loin d’être acquis.
Macron écume : « L'ensemble de l'exécutif est pleinement aligné dans cette crise, a-t-il affirmé, mardi 28 avril en Conseil des ministres. Je n'aurai aucune complaisance à l'égard de ceux qui par des bruits et des rumeurs tentent de diviser le gouvernement et singulièrement le Premier ministre et le président de la République", a déclaré le chef de l'Etat, selon des propos rapportés par un participant. »[4]
On ne peut s’empêcher au film-culte de Mathieu Kassovitz : « C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Mais l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage ».[5]
Nous avons une idée de ce que le pouvoir en cours d’effondrement tente de prévenir au travers des exactions de forces de l’ordre, du « traçage » : il tente de conjurer cette forme d’ « atterrissage » qui s’appelle Révolution. Sans le savoir, des centaines de milliers de travailleurs, de chômeurs, de jeunes, de radiés du chômage, d’allocataires conspirent. L’appel pour les 600 est un des indices marquants de cette conspiration spontanée.
511 609 ont signé. (relevé 20h 29 avril) Prochain objectif : 1 000 000 !
Bien à vous toutes, tous
A suivre, à discuter…
[1] Après l'article 50 de la Constitution, il est inséré un article 50-1 ainsi rédigé :
« Art. 50-1. - Devant l'une ou l'autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d'un groupe parlementaire au sens de l'article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s'il le décide, faire l'objet d'un vote sans engager sa responsabilité. »
[2] Voir notre dernière chronique à propos du chef du parti ouvrier indépendant démocratique. https://blogs.mediapart.fr/alain-batan/blog/240420/elle-va-finir-la-dictature-pour-vaincre-le-covid-vaincre-macron#_Toc38642701 : paragraphe : Un militant ouvrier domestiqué face aux « lois de la nature ». 2
[3] L'édito du soir, le Parisien de Charles de Saint Sauveur -EDOUARD PHILIPPE, LE FUNAMBULE -
[4] Dépêche AFP- https://actu.orange.fr/politique/emmanuel-macron-l-ensemble-de-l-executif-est-pleinement-aligne-dans-cette-crise-magic-CNT000001pLSGm.html
[5] Voir sur https://citations.ouest-france.fr/citation-film-la-haine/histoire-homme-tombe-immeuble-etages-104647.html