Même si l'on soutient l'action du gouvernement, que l'on est un fervent supporter de Nicolas Sarkozy, que l'on est membre actif du parti présidentiel, on ne peut pas observer ce qui se passe actuellement à l'U.M.P sans se poser de multiples questions.
Personne ne peut s'exonérer des interrogations suivantes :
- Ai-je ma place dans un parti politique dont l'un des membres, actuellement ministre du Travail, a été pris les mains dans le pot de confiture du mensonge, et qui s'y enferre. ?
- Ai-je ma place dans un parti politique dont l'un des membres, actuellement ministre du Budget, manque à ce point d'intelligence politique qu'il accumule gaffes sur gaffes (sur la solidité de la signature de la France, sur l'augmentation des impôts, sur les taxes du triple play, etc..) qu'il fait plus de mal au gouvernement qu'il ne le sert. ?
- Ai-je ma place dans un parti politique qui va payer, avec l'argent des militants, une somme de 1,750 million d'euros pour éviter à un ancien chef de l'Etat d'être jugé pour « détournement de fonds publics » ?
- Ai-je ma place dans un parti politique dont certains des membres, suppôts d'un ancien chef de l'Etat à moralité douteuse, excipent de cette qualité pour réclamer des places à la tête du Gouvernement au mépris qu'une compétence discutable ?
- Ai-je ma place dans un parti politique dont la gestion locale des deniers publics appelle de plus en plus de critiques ? Voilà mon état d'esprit au lendemain du Bureau National de L'UMP qui a validé ce braquage des cotisations des militants et des fonds publics qui lui ont été versés au profit de Jacques Chirac. Ce dernier a toujours vécu « sur la bête » de l'Etat, mais il continue au travers de l'ambition dévorante des Juppé, Baroin, Copé et autre Jacob.
C'est un scandale, peu apprécié de beaucoup militants de base de l'U.M.P, et qui pèsera lourd à l'horizon 2012.
Nicolas Sarkozy a tort, il en paiera la facture et nous avec...