Les discours, exacerbant la division entre le Nord et le Sud de l’Europe, servent à masquer, à rendre illisible, la volonté commune des gouvernements et des Etats de l'Europe de l’euro, des marchés et de la finance, d’appliquer et de faire appliquer sur le dos des peuples, notamment des plus démunis, en voie de prolétarisation forcée, une austérité aggravée, un abaissement drastique de leurs conditions de vie.
Sur ce plan, cette visée, les gouvernements, de gauche et de droite, des pays du Nord et du Sud, ne sont absolument pas divisés, mais œuvrent de concert, chacun dans son registre, et pour l’exemple, à soumettre et à réaligner le velléitaire gouvernement Tsipras aux raisons d'un monde qui, de façon de plus en plus autoritaire et brutale, demeurent aux mains des oligarchies de la finance et du pouvoir.