Bienvenue dans la boîte à Pandore. Tout commence à Toulouse à l'UMP, il y a une quinzaine d'années. Christian RAYNAL est secrétaire départemental du RPR puis de de l'UMP 31 jusqu'en 2009, numéro 3 de la liste de Jean Luc MOUDENC en 2008 à la mairie de Toulouse. Les relations entre les militants sont à couteaux tirés. Chacun vise le trône d'Iznogoud et à droite on ne fait pas dans le sentiment. Le secrétaire de l'UMP découvre par hasard dit-il un découvert de 7000 euros sur son compte, après un échec d'un retrait d'argent au DAB. La consultation des dépenses sur son relevé fera apparaître par la suite des achats de matériels électroniques, de parfums et de costumes de luxe en Italie.
Un autre jour Christian RAYNAL, à son arrivée dans les locaux de l'UMP à Toulouse, tombe sur la livraison à son nom d'un IPHONE qu'il n'a pourtant pas commandé.Plainte est déposée. Il sera établi que les commandes ont été effectuées dans les locaux de l'UMP sur un ordinateur utilisé frauduleusement. Le piratage informatique concernait également une guerre interne durant la campagne électorale pour l'élection du nouveau représentant de l'UMP31. Christine de VEYRAC, présidente sortante qui visait un second mandat contre Jean Luc MOUDENC, porte également plainte pour piratage informatique en Novembre 2010, révélant sa stratégie de campagne, un mois avant l'élection de l'actuel maire de Toulouse à la direction de la fédération UMP de Haute Garonne (Jean-Luc MOUDENC).
L'enquête établiera que le coupable est Jean-Lionel NOGUES, responsable local des jeunes populaires UMP, qui soutien Jean Luc MOUDENC durant la campagne interne .Il reconnait avoir utilisé la carte bancaire de M. RAYNAL , sans que l'on comprenne comment elle ait pu glisser d'une poche à une autre.Il reconnait également avoir espionné selon lui "à titre personnel" les boites mails de la direction de l'UMP, sans que soit révélé de possibles commanditaires. Il sera condamné à 3 mois de prison avec sursis.
A l'approche des élections du maire de Toulouse en 2014 , durant laquelle le représentant de l'UMP, Jean LUC MOUDENC se présente, Christian RAYNAL déclare son soutien au représentant du PS, maire sortant ( 2008 à 2018) Pïerre COHEN (réélu). Cette trahison lui coûtera l'exclusion de l'UMP par Dominique BUSSEREAU, mandaté par la direction nationale, Jean Louis COPE. La reconversion s'impose.
Malgré qu'il n'a de manière stupéfiante que le BAC, "grâce à la réforme du collége unique" (et à son réseau catholique) il obtiendra un poste à la direction du collège privé catholique ST LOUIS à TOULOUSE quartier BONNEFOY dans les années 80, où il obtient le soutien et des moyens financiers supplémentaires par l'inspecteur d'académie Jacques CREMADAIL (financements de profs en plus) qui lui aurait déclaré à propos de la pédagogie initiée des groupes de niveaux "c'est génial", bien que ce soit une vieille pédagogie initiée en 1967, au moment de la présidence de Charles De Gaulle.!! . M.RAYNAL n'hésite pas déclarer que "ce n'est pas parce que l'on a le CAPES que l'on est un bon prof surtout avec des éléves en difficulté". C'est pourtant l'origine des dérives de toutes les violences dans les établissements catholiques, une incompétence souvent validée par l'embauche de gens douteux..!! Qui oserait affirmer que "ce n'est pas parce que l'on n'a pas son CAP d'électricien que l'on est un mauvais électricien.!! Ses initiatives et relations lui auraient permis de rencontrer Nicole BELOUBET, alors rectrice d'Académie à TOULOUSE (et Ministre de l'Education de 2017 à 2020) . Il s'occupe en parallèle de l'enseignement catholique au niveau européen.
De 1992 à 1998 Christian RAYNAL devient Conseiller Régional de Midi Pyrénées. Il progresse en paralléle dans le milieu de l'enseignement catholique ,devient secrétaire général de l'ASEREP (association de Recherche et d'échanges pédagogiques), une association catholique qui collecte des fonds de divers pays européens. Ses amis de réseau sont DOUSTE BLAZY et BAYROU, très proches du clergé.
Il est recruté à partir de 2000 par l'école NOTRE DAME DE GARAISON .(Monleon-Magnoac) avec une rémunération de 5900 euros. Il y devient directeur général de 2004 à 2009 mais en théorie pas du lycée, puisqu'il n'a que le BAC. Il s'occupera de la gestion et notamment de la fondation PEYDESSUS de l'établissement créée en 2006 ( à la suite de l'association du même nom fondée en 1983) , qui permet de recevoir dons et legs. Son réseau est apprécié au point qu'en 2003, dans l'espoir d'attirer un nouveau flux financier, il obtiendra l'accord de Cécilia SARKOZY, (alors épouse du ministre de l'Intérieur Nicolas SARKOZY) pour devenir marraine en 2003 de l'établissement et plus précisément de la fondation PEYDESSUS. La maraine sera "épaulée" par le Cardinal Paul POUPARD, président du Conseil pontifical de la culture au Vatican, qui lui, sera parrain.
Pour information, Paul POUPARD a fait l'objet d'une plainte déposée en 2006 pour exhibitionnisme sexuel devant mineurs de moins de 15 ans. Celle-ci a fait l'objet d'un classement sans suite notifié par le Procureur de la République de Rennes le 26 novembre de la même année, au motif suivant:" infraction insuffisamment caractérisée".Ce qui n'a pas fait obstacle dix ans plus tard , le 14 octobre 2016, de transmettre le dossier à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, par l'intermédiaire de Mgr REY, évêque de Fréjus-Toulon. Le 10 février 2017 cette instance classera la plainte, estimant " que le dossier ne peut établir avec certitude morale l'intention du cardinal". La famille de l'enfant concerné par les fait est bien sûr révoltée. De la même manière un jeune couple qui s'était présenté en 2013 pour un entretien au domicile romain du cardinal dénoncera "un comportement déplacé et choquant, des familiarités inappropriées." Faits rapportés au Vatican, sans aucune réponse.
L'OGEC (organisme de gestion de l'enseignement catholique) n'est pas en bonne forme financière à GARAISON. Christian RAYNAL a l'idée , à partir de son expérience au Conseil Régional, de produire des documents à en-tête faussements signés par Martin MALVY, président de l'institution Régionale. Le but: obtenir des subventions à hauteur de 530 000 euros qui, "par un jeu opaque de gestion" vont permettre aux comptes de combler un trou assez inexpliqué vu que les élèves payent la scolarité annuelle entre 3000 et 3800 euros. C'est la fondation qui recueillera ces fonds exceptionnels, puisqu'au préalable le Conseil Régional venait d'accorder 7 Millions d'Euros pour la rénovations de Bâtiments (conformément à la loi FALLOUX de 1850 puis celle de ROCARD et ASTIER qui prévoit des aides sans limitation) . Un incendie surprenant avait en effet détruit une partie de l'établissement en Juillet 2000.
Ce n'est pas la conséquence d'un contrôle de l'Etat, une nouvellle fois inexistant, qui mettra en évidence les dysfonctionnements. Ce sont certains membres du personnel de GARAISON, sans doute dans le cadre d'un réglement de compte interne, qui vont s'interroger sur le financement de l'institution. Ce qui provoquera l'ouverture d'une enquête par le parquet de Tarbes.
Celle-ci mettra en évidence une opération frauduleuse à hauteur de 3 millions d'euros, 99 000 euros de salaires indus et une facture de 20 000 euros de restauration chez le cuisinier étoilé Michel GUERARD (***) dans la station thermale d'Eugénie Les Bains (menus entre 305 et 350 euros). Soupçonné de faux, escroquerie et abus de confiance ,Christian RAYNAL comparaîtra une première fois devant le tribunal de TARBES en 2010. Le procés sera renvoyé pour complément d'enquête.
En mars 2016 le procureur du TGI de TARBES va requérir une peine de 8 mois d'emprisonnement assorti de sursis , la fondation La Garaisonnière demandera 200 000 euros de dommages et intérêts, de son côté 260 000 euros pour le Conseil Régional. Après un délibéré de 3 mois, il sera condamné au mois de Mai 2016, en son absence, à 8 mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux, abus de confiance et escroquerie et 50 000 euros d'amendes, il devra payer à la fondation de GARAISON 412.314 euros, et au Conseil Régional 270 095 euros.
La procureure pour sa part déclarera lors de l'audience " je reste persuadée que tout cela n'est qu'un infime morceau de la partie immergée de l'iceberg".
De manière stupéfiante Nicole BELLOUBET, décidémnent très favorable aux établissements privés, alors ministre de l'Education de 2017 à 2020 sous le gouvernement Edouard PHILIPPE, va permettre à l'établissement de GARAISON d'obtenir le Label "d'innovation pédagogique", assorti d'aides financières, pour l'idée de soutenir les vieux principes des groupes de niveau, si critiqués dans l'enseignement public qui préfére la pédagogie différenciée. En mise en perspective de l'autoritarisme ambiant, parfois violences, ce label est indécent et atteste de l'ignorance totale de la parole des enfants. Incroyable pour une ministre de l'Education, ex rectrice d'Académie à Toulouse.
On le voit, non seulement l'Etat ne contrôle pas les établissements privés , y compris an matière de gestion et pour l'utilisation effective des aides et subventions. Quand le Conseil Régional débloque une subvention de 7 millions d'euros au début des années 2000 pour chantier suite à incendie, il n'y a pas de vérification de l'usage des fonds, ni d'inspection de fin de chantier. Les pouvoirs publics ne réagissent pas davantage aux témoignages de violences et d'abus sexuels. Dans le cas de GARAISON, ce sont en effet certains personnels, sans doute dans le cadre d'un réglement de compte interne sur le partage du gâteau, qui ont interpelé la justice à partir d'une suspicion de fraude, et non le résultat d'un signalement à partir d'une inspection du Rectorat. Cette utilisation débridée des fonds publics pour le secteur privé est ahurissant, alors que les écoles publiques attendent souvent des mois d'improbables rénovations.
Il faut que cela change radicalement. Que l'on arrête les financements sans contrepartie, l'absence de contrôle pédagogique et d'expertise financière à des établissements qui font déjà payer aux familles la scolarité annuelle des milliers d'euros, dans le cadre d'une vraie activité commerciale. L'Etat doit reprendre la main sur le fonctionnement des établissement privés, associatifs, commerciaux, confessionnels ou non, et se rappeler que l'enseignement laïc est la priorité. Que l'on applique, en cas de signalement de dérives, la loi d'Emile COMBES du 7 juillet 1904 , en interdisant aux congrégations d'enseigner, et en ordonnant la liquidation de leurs biens au bénéfice de l'école publique.
Voilà ce qu'il faut imposer immédiatement aux établissements de BETHARRAM, de GARAISON, du RELECK-KERHUON (Bretagne) NOTRE DAME DU SACRE COEUR,(Landes), à SAINT-FRANCOIS XAVIER (Ustaritz) de CENDRILLON (Dax), etc.....