Pour peser plus et gagner en efficacité, les collectifs de structures alternatives sont à l'honneur mais la mayonnaise a du mal à prendre... Il nous semble qu’il serait précieux de trouver ensemble ce qui serait un besoin partagé dont la satisfaction serait avantageuse pour tous. Notre association a une proposition à faire.
Ce qui nous réunit, c’est la recherche d'une issue à l'impasse écologique où nous ont mené nos modes de vie basés sur un niveau de consommation excessif. C’est le problème de fond de notre société.
Notre conviction est que nous ne pourrons sortir de cette addiction qu’en changeant les valeurs de notre économie. D’ailleurs, la plupart des alternatives que nous connaissons s’inscrivent dans le champ de l’économie sociale, solidaire et écologique.
Mais le modèle est beaucoup trop peu connu du grand public pour se développer fortement. Il est aussi empêché par les multiples manipulations qui formatent l’opinion et entretiennent le fatalisme. Et, au-delà, il y a encore à vaincre les difficultés que représentent pour beaucoup les changements de modes de vies. Individuellement en termes de reconstruction d’identité et collectivement de par les reconversions professionnelles qui en découleront. Pas facile!
Restons optimiste, le problème est moins complexe qu’il n’y paraît, une bonne part de la solution résidant dans le partage de savoirs et la convivialité qui peu à peu restitueront à chacun libre arbitre, créativité et esprit d’initiative.
C'est ce que propose le Plan ESSE: organiser ensemble et dans la durée une campagne d’information d’ampleur nationale, partout et pour tous. Seront mis en synergie presse papier, web et pôles d’animation, tous deux à vocation locale, très proche des gens.
Où que nous soyons, sans rien changer à nos autres engagements, chacun peut faire en sorte que petit à petit, parents, amis, voisins, collègues de travail découvrent au travers d’une information indépendante qu’il existe d’autres façons de faire de l’économie équitablement et sans détruire. Les modèles sont là, de manière disséminée, certes, mais exemplaires. A travers des reportages, interviews, portraits de gens qui ont pris leur avenir en main, nous allons peu à peu amener les lecteurs à l'émancipation.
Les outils de communication nécessaires sont faciles d'accès et peu coûteux et, toutes sensibilités confondues, nous disposons d'une grande force, notre nombre. Par ailleurs, en faisant rentrer les alternatives dans les mœurs en les rendant populaires, le projet est gagnant-gagnant.
La première étape du projet est de réussir le lancement du magazine mensuel et national Demain en mains à 300.000 exemplaires, ce qui permettra de le vendre 20 cts sans publicité.
Le numéro 1 sortira en septembre 2015 soutenu par le Collectif pour une transition citoyenne dont nous sommes membre et aussi de beaucoup d’autres associations nationales.
L’enjeu étant de le faire découvrir sans gros moyens financiers à un public qui ne l’attend pas, nous reprenons le principe de la coopération citoyenne qui a fait le succès du journal l’âge de faire que nous avons créé il y a 9 ans.
C’est simple, pour compter parmi les 10.000 pionniers qui réaliseront ensemble cette première, il vous suffira de consacrer 6 € et un peu de temps pour diffuser 30 magazines par mois dans votre entourage non militant.
Gageons que cette initiative fera école et que dans 10 ans, la presse alternative indépendante tiendra enfin la place qui lui revient dans le champ médiatique grand public. Le changement d’échelle des transitions en dépend.