LE GRAVE CONFLIT D’INTÉRÊT DES MÉDIAS MAINSTREAM

Les premières alertes sérieuses sur les dégâts que les exigences de croissance économique font peser sur les équilibres naturels datent des années 70, sans écho véritable à hauteur des enjeux dans les grands médias populaires. Certes, le discours du président Chirac au Sommet de la terre de 2002 à Johannesburg et écrit par Nicolas Hulot à fait grand bruit : « la maison brûle et nous regardons ailleurs… ». Mais bien vite oublié par les médias majoritairement aux mains de lobbies tellement puissants qu’ils dominent les politiques quand ils ne sont pas complices.

Au-delà du simple fait de vider la démocratie de son sens, ce constat démontre l’extrême gravité de ce conflit d’intérêt hors normes : les énormes intérêts financiers d’une infime minorité richissime ayant la main sur l’information, ont prévalus durant un demi-siècle sur une transition qui, décidée à temps aurait pu éviter au monde entier une catastrophe aujourd’hui quasi irréversible mettant en péril l’existence même du monde vivant !

On rêve ? L’an dernier, en 2022, quelques médias indépendants à vocation militante ont élaborés ensemble une charte pour inviter gentiment leurs collègues des médias mainstream à accorder plus de place à l’écologie et à sensibiliser leur audimat au fait que se baigner au mois d’avril était le signe d’une catastrophe naturelle que nous allons payer cher.