Chacun ressent l’étau des réalités écologiques et humanitaires se resserrer sans que rien ou presque ne laisse entrevoir une issue globale crédible. Le système économique à la source des problèmes est tellement ancré dans l’inconscient collectif qu’il bloque les imaginaires. On s’interdit l’utopie alors qu’elle est souvent le début des projets salutaires.
En recherchant le sens du mot Bullshit, on lit sur Wikipédia, un texte qui résume parfaitement le fond de notre problème.
Le piège tendu par le capitalisme se traduit par une société où le travail est rendu obligatoire « à tout prix » pour que surtout, bien que les progrès technologiques le permettraient, les gens ne goûtent pas à ce que pourrait être leur vraie vie, où l’on ne travaille que pour assurer les justes besoins, le nécessaire, pas plus. Justement ce qu’il nous faudrait être capable d’opérer pour desserrer l’étau. Il n’y a pas d’autres voies.
Nous savons donc ce qu’il faudrait faire, casser le mythe d’un pouvoir d’achat mythique, étroitement lié à une société de consommation débilitante et, on l’entend tous les jours, savamment entretenu par les médias consuméristes. Ce matraquage pèse très lourd.
La difficulté majeure qui apparaît de suite est que partis politiques et syndicats sont encore à cent lieues d’avoir compris cela où pire, ne se sentent pas le courage d’ouvrir clairement le débat là-dessus.
Je suis pourtant convaincu qu’il y aurait beaucoup plus de gens qu’on ne l’imagine qui entendrait.
Dans ce contexte particulièrement difficile, convenez que l’existence de médias alternatifs de masse s’imposent et cela non plus n’est pas encore bien compris.