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Billet de blog 22 septembre 2010

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Édition du mercredi 22 septembre 2010

Agde. Benedicte :« Mes enfants ne veulent plus venir... »


Benedicte, propriétaire hollandaise à Héliopolis depuis 35 ans, était présente au palais des Congrès lundi soir. Avec plusieurs compatriotes, elle tenait à entendre la parole municipale sur un problème qui empoisonne la vie d'une partie des naturistes traditionnels. « Ces dérives liées au libertinage, c'est une réalité. Quand je suis sur mon balcon, il arrive souvent que des voisins fassent l'amour juste à côté, sur la terrasse ! Et personne ne dit rien... » En juillet 2009, Benedicte a envoyé deux courriers, à Gilles d'Ettore et la commissaire Caroline Belda, pour dénoncer certains agissements, notamment sur la plage publique, entre Le Cap-d'Agde et Marseillan. Deux lettre s restées « sans réponse », regrette-t-elle. Dans ces documents, que nous nous sommes procurés, la propriétaire demande

à la commissaire Belda qu'elle « fasse appliquer la loi en prévoyant une surveillance par des policiers en civil au lieu de policiers en tenue, avec des voitures ou des chevaux. Car les contrevenants ne commettront pas de délits pendant la présence des agents en uniforme ». Une prise de position qui ne sera assurément pas partagée par tous, mais qui dénote un ras le bol certain. En attendant, Benedicte regrette : « Mes enfants et petits-enfants ne veulent plus venir au Cap. »

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Édition du mercredi 22 septembre 2010

 

Agde. Conseil municipalLibertinage : le maire botte en touche


Alléchés par l'odeur de la luxure, des médias nationaux s'étaient déplacés lundi soir au Cap-d'Agde, à l'occasion du conseil municipal de rentrée.
La raison de ce ramdam médiatique ? Le "buzz" initié par Florence Denestebe, élue de la minorité qui, à l'occasion de la question orale de début de séance, a pointé du doigt les excès « de la capitale mondiale du libertinage » , à savoir le village naturiste du Cap. Excès qui, selon elle, « nuisent à l'image de la station ». Insistant sur « un problème d'image qui ne représente qu'une part de l'attractivité de notre commune » et la nécessité « de ne plus être identifié comme un Disneyland du sexe ! », l'élue assure « que si le libertinage, l'échangisme et l'exhibitionnisme dans l'enceinte d'établissements clos ne me choque pas, je suis

consternée qu'une partie du domaine public maritime, notamment "La baie des Cochons" (entre Le Cap et Marseillan-Plage, NDLR) , soit internationalement connue pour ces pratiques. » Rameutés par Claude Marais, président de l'association Copronaturiste, mais également venus de leur propre chef - c'est le cas notamment d'un groupe de résidents étrangers - des dizaines de personnes s'étaient spécialement déplacées pour écouter ce que le député-maire Gilles d'Ettore avait à leur dire concernant les « dérives » pointées du doigt par Florence Denestèbe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces "spectateurs" d'un soir, qui cautionnent indirectement la démarche de l'ancienne élue MoDem, ont quitté la salle dépités. Car, entre temps, Gilles d'Ettore a bien pris soin... de ne pas prendre position dans cette affaire, évitant d'ouvrir le débat - c'était son droit le plus absolu étant donné que la question orale nécessite uniquement la réponse du maire, NDLR - avec Florence Denestebe d'une part, mais aussi Henri Couquet, qui l'exhortait à discuter de la question : « S'il n'y a pas de débats, c'est que vous ne le voulez pas, monsieur le maire. Vous refusez cela alors que c'est bien ici qu'il devrait avoir lieu. Vous n'êtes pas courageux ! » Applaudissements dans la salle et flottement à la tribune.
Car en guise de réponse, Gilles d'Ettore, pourtant rompu au débat politique, s'est contenté de lire un discours formaté, aux allures de bilan-programme. Arguant du fait « que le libertinage n'est pas nouveau au village naturiste » et que, depuis plus de 20 ans, « le phénomène était mondial et pas seulement lié au Cap », le maire expliquait « qu'en 2001, deux priorités s'étaient dégagées dans mon action : la protection de l'enfance dans cette zone avec une présence policière accrue et la nécessité de faire évoluer l'image de la station.
» Image à l'appui, il a alors dégainé un projet de piétonnisation du village naturiste - « un nouvel environnement pour un quartier moins connoté » - tout en revendiquant un profil différent grâce « au développement du golf », la « création des Hérault du Cinéma » ou l'ancrage d'un territoire (avec Sète, le bassin de Thau et l'arrière-pays) « au moins aussi attractif que le bassin d'Arcachon ». Un argumentaire politique pour répondre à un problème de société devenu préoccupant pour une partie de la clientèle naturiste... un choix peu inspiré et très casse-gueule !

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Agde. Conseil municipalLibertinage : le maire botte en touche


Alléchés par l'odeur de la luxure, des médias nationaux s'étaient déplacés lundi soir au Cap-d'Agde, à l'occasion du conseil municipal de rentrée.
La raison de ce ramdam médiatique ? Le "buzz" initié par Florence Denestebe, élue de la minorité qui, à l'occasion de la question orale de début de séance, a pointé du doigt les excès « de la capitale mondiale du libertinage » , à savoir le village naturiste du Cap. Excès qui, selon elle, « nuisent à l'image de la station ». Insistant sur « un problème d'image qui ne représente qu'une part de l'attractivité de notre commune » et la nécessité « de ne plus être identifié comme un Disneyland du sexe ! », l'élue assure « que si le libertinage, l'échangisme et l'exhibitionnisme dans l'enceinte d'établissements clos ne me choque pas, je suis

consternée qu'une partie du domaine public maritime, notamment "La baie des Cochons" (entre Le Cap et Marseillan-Plage, NDLR) , soit internationalement connue pour ces pratiques. » Rameutés par Claude Marais, président de l'association Copronaturiste, mais également venus de leur propre chef - c'est le cas notamment d'un groupe de résidents étrangers - des dizaines de personnes s'étaient spécialement déplacées pour écouter ce que le député-maire Gilles d'Ettore avait à leur dire concernant les « dérives » pointées du doigt par Florence Denestèbe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces "spectateurs" d'un soir, qui cautionnent indirectement la démarche de l'ancienne élue MoDem, ont quitté la salle dépités. Car, entre temps, Gilles d'Ettore a bien pris soin... de ne pas prendre position dans cette affaire, évitant d'ouvrir le débat - c'était son droit le plus absolu étant donné que la question orale nécessite uniquement la réponse du maire, NDLR - avec Florence Denestebe d'une part, mais aussi Henri Couquet, qui l'exhortait à discuter de la question : « S'il n'y a pas de débats, c'est que vous ne le voulez pas, monsieur le maire. Vous refusez cela alors que c'est bien ici qu'il devrait avoir lieu. Vous n'êtes pas courageux ! » Applaudissements dans la salle et flottement à la tribune.
Car en guise de réponse, Gilles d'Ettore, pourtant rompu au débat politique, s'est contenté de lire un discours formaté, aux allures de bilan-programme. Arguant du fait « que le libertinage n'est pas nouveau au village naturiste » et que, depuis plus de 20 ans, « le phénomène était mondial et pas seulement lié au Cap », le maire expliquait « qu'en 2001, deux priorités s'étaient dégagées dans mon action : la protection de l'enfance dans cette zone avec une présence policière accrue et la nécessité de faire évoluer l'image de la station.
» Image à l'appui, il a alors dégainé un projet de piétonnisation du village naturiste - « un nouvel environnement pour un quartier moins connoté » - tout en revendiquant un profil différent grâce « au développement du golf », la « création des Hérault du Cinéma » ou l'ancrage d'un territoire (avec Sète, le bassin de Thau et l'arrière-pays) « au moins aussi attractif que le bassin d'Arcachon ». Un argumentaire politique pour répondre à un problème de société devenu préoccupant pour une partie de la clientèle naturiste... un choix peu inspiré et très casse-gueule !

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Alléchés par l'odeur de la luxure, des médias nationaux s'étaient déplacés lundi soir au Cap-d'Agde, à l'occasion du conseil municipal de rentrée.
La raison de ce ramdam médiatique ? Le "buzz" initié par Florence Denestebe, élue de la minorité qui, à l'occasion de la question orale de début de séance, a pointé du doigt les excès « de la capitale mondiale du libertinage » , à savoir le village naturiste du Cap. Excès qui, selon elle, « nuisent à l'image de la station ». Insistant sur « un problème d'image qui ne représente qu'une part de l'attractivité de notre commune » et la nécessité « de ne plus être identifié comme un Disneyland du sexe ! », l'élue assure « que si le libertinage, l'échangisme et l'exhibitionnisme dans l'enceinte d'établissements clos ne me choque pas, je suis

consternée qu'une partie du domaine public maritime, notamment "La baie des Cochons" (entre Le Cap et Marseillan-Plage, NDLR) , soit internationalement connue pour ces pratiques. » Rameutés par Claude Marais, président de l'association Copronaturiste, mais également venus de leur propre chef - c'est le cas notamment d'un groupe de résidents étrangers - des dizaines de personnes s'étaient spécialement déplacées pour écouter ce que le député-maire Gilles d'Ettore avait à leur dire concernant les « dérives » pointées du doigt par Florence Denestèbe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces "spectateurs" d'un soir, qui cautionnent indirectement la démarche de l'ancienne élue MoDem, ont quitté la salle dépités. Car, entre temps, Gilles d'Ettore a bien pris soin... de ne pas prendre position dans cette affaire, évitant d'ouvrir le débat - c'était son droit le plus absolu étant donné que la question orale nécessite uniquement la réponse du maire, NDLR - avec Florence Denestebe d'une part, mais aussi Henri Couquet, qui l'exhortait à discuter de la question : « S'il n'y a pas de débats, c'est que vous ne le voulez pas, monsieur le maire. Vous refusez cela alors que c'est bien ici qu'il devrait avoir lieu. Vous n'êtes pas courageux ! » Applaudissements dans la salle et flottement à la tribune.
Car en guise de réponse, Gilles d'Ettore, pourtant rompu au débat politique, s'est contenté de lire un discours formaté, aux allures de bilan-programme. Arguant du fait « que le libertinage n'est pas nouveau au village naturiste » et que, depuis plus de 20 ans, « le phénomène était mondial et pas seulement lié au Cap », le maire expliquait « qu'en 2001, deux priorités s'étaient dégagées dans mon action : la protection de l'enfance dans cette zone avec une présence policière accrue et la nécessité de faire évoluer l'image de la station.
» Image à l'appui, il a alors dégainé un projet de piétonnisation du village naturiste - « un nouvel environnement pour un quartier moins connoté » - tout en revendiquant un profil différent grâce « au développement du golf », la « création des Hérault du Cinéma » ou l'ancrage d'un territoire (avec Sète, le bassin de Thau et l'arrière-pays) « au moins aussi attractif que le bassin d'Arcachon ». Un argumentaire politique pour répondre à un problème de société devenu préoccupant pour une partie de la clientèle naturiste... un choix peu inspiré et très casse-gueule !

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