Publié à 7 h - Mis à jour à 18 h 30 - Le 28/08/2010 sur MIDI LIBRE .
C 'est l'histoire d'une diversification étonnante. Un artisan ébéniste d'art d'une trentaine d'années qui explore un domaine bien loin des restaurations de meubles et des créations de mobilier.
Tout part d'un quiproquo dans son atelier
Notre homme, appelons-le Alexandre, s'est lancé depuis quelques mois dans les objets érotiques en bois. « J'aimerais que l'on ne cite pas mon entreprise principale, ni la commune où j'exerce, explique l'artisan, vous comprenez que les deux clientèles, celle des meubles classiques et celle de mes accessoires coquins, sont très différentes et ne se rencontrent que très rarement, il ne faudr ait pas que mes clients principaux, ceux des meubles, me
Tout a commencé par « une erreur ». Alexandre réalisait tout simplement un pied de table quand son épouse a été surprise de voir dans la pièce sur le tour à bois la représentation suggestive d'un phallus. « Ce n'était pas du tout mon idée bien sûr , confie ainsi l'artisan, mais, à bien y réfléchir, ce n'était pas faux. C'est comme cela que j'ai eu l'idée de développer cette idée qui a fait tout d'abord rire mes amis, mais qui a séduit également tous les couples que je connaissais » .
Sûrs et sains
Aujourd'hui sous l'appellation L'Artisan du plaisir, la petite entreprise locale commercialise une dizaine de modèles différents "tous testés( sur qui ? Au Cap d'Agde ? ) et tous opérationnels( c'est à dire ?)" , assure le créateur. Les essences utilisées sont très réglementées, elles correspondent à celles qui sont réservées aux contacts alimentaires. Tous les objets sont tournés, poncés quatre fois avec un grain de 300 (les spécialistes apprécieront) et vernis avec un produit agréé pour les jouets d'enfants, afin de ne présenter a ucun danger pour les utilisateurs. On ne plaisante pas avec la santé et la sécurité.
« Quasiment des objets d'art »
Sur Facebook, l'artisan a son succès (600 demandes d'amis en moins d'une semaine), et sur son site de vente les demandes de renseignements et les achats commencent à s'enregistrer. « Depuis que je suis référencé par le magazine France coquine 2010-2011 ( ça existe ce truc ? ), le sérieux et la qualité de mes réalisations sont reconnus, cela rassure la clientèle qui va de 18 ans (j'espère qu'on ne l'utilise pas devant des enfants de 3 ans ! )à bien plus. Aujourd'hui l'usage et la possession de ces objets ne sont plus un tabou( ça c'est sûr et on a déjà dépassé ce stade au Cap d'Agde ). Nous avons choisi un créneau chic ( manque pas d'air le mec ! ), qui n'a rien de glauque ( pourquoi une bite en bois serait glauque ?même les hommes du paléolithique les utilisaient !), ce sont quasiment des objets d'art( là faut pas pousser mémé dans les orties ! Faut pas nous prendre pour des cons...tu veux vendre tes trucs cher à des gogos ? Fais le ! mais laisse l'art où il se trouve !) ». Qui, d'après les utilisateurs, s'avèrent « soyeux », « chaleureux » et toujours « à température ambiante ». Et facile d'entretien pourrions-nous rajouter.( Faut faire aussi des bites en chocolat comme dans le quartier naturiste , l'avantage c'est que ça se mange et que ça fond au soleil !)