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Édition du mercredi 29 septembre 2010
Agde. Florence Denestèbepersiste et signe
La conseillère municipale d'opposition , Florence Denestèbe, dans un communiqué stigmatise « la politique de l'autruche » de la Ville face à des dérives sexuelles pratiquées sur le territoire communal nommé "la baie des cochons". Elle indique notamment que le « développement de cet exhibitionnisme public est contraire à l'éthique naturiste ». Florence Denestèbe continue donc à demander au député maire d'organiser un vaste débat sur ces problèmes qui troublent l'ordre public. Elle s'attache, donc, toujours à l'image de marque de la station qu'elle juge écornée et justifie ainsi sa question lors du conseil municipal : « Mon propos n'était pas de mettre au banc de la société les libertins et encore moins les naturistes. Mais il était de faire cesser ces dérives et les excès qui les entourent ». S'adressant au maire, elle pense qu'il a gâché une occasion d'ouvrir le débat : « Non, monsieur le maire, votre appel au silence ne sera pas entendu. Vous n'aviez pas à vous sentir piégé par une question simple qui ne demandait que le rétablissement de la loi sur une partie du domaine public de la commune. Soyez certain que ce débat se déroulera... ensemble, nous nous réunirons pour trouver des solutions aux excès d'une minorité trop médiatiquement visible... et je m'adresserai, dès aujourd'hui, au préfet de l'Hérault Claude Balland et au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux afin qu'ils puissent suppléer au manque d'intérêt qu'aura été le vôtre ».
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