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Ni oubli, ni pardon: en ce jour anniversaire de sa mort nous pensons à Malik Oussekine, tué par les "pelotons voltigeurs" de la police parisienne dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, en pleine mobilisation étudiante contre les lois Devaquet.
Nous saluons sa mémoire, et nous souvenons de la responsabilité directe de Pasqua et Pandraud, ministres de l'Intérieur et de la Police de l'époque, ainsi que de celle de Chirac, chef du gouvernement.
Les pelotons voltigeurs ont été mis en service par Pandraud. Ce sont des policiers montés à deux sur une moto tout-terrain ; l’un conduit, l’autre est armé d’une matraque. Ils ont comme mission de « nettoyer » les rues après les manifestations en pourchassant les prétendus « casseurs ».
À Paris, à la suite d’une manifestation pacifique arrivée à la Sorbonne, au Quartier latin, les “voltigeurs” prennent en chasse les jeunes qu’ils croisent. Malik Oussekine, un étudiant marocain de 22 ans, sort d'un club de jazz en plein Quartier Latin. Il est minuit. Des “voltigeurs” le remarquent et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine se met à courir. Un témoin qui rentrait chez lui ... lire la suite ici http://info-antiraciste.blogspot.com/2016/12/6-decembre-en-memoire-de-malik.html