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Massacre du 17 octobre 1961: Macron avance un peu en commémorant le massacre sur le pont de Bezons (voir son communiqué ) mais il reste au milieu du gué comme pour le génocide des Tutsi au Rwanda.
Macron procède de la même manière: reconnaissance des évidences et blocage sur la complicité des autorités de l’État français.
Ce bricolage mémoriel est décevant, notamment pour les victimes et leurs descendant-es, mais aussi pour la lucidité historique.
Il est largement temps de dire les choses beaucoup plus clairement et complètement.
Ce fût un crime d'État, à réparer.
La responsabilité de la tuerie dépasse la seule personne de Papon, préfet de police d'ailleurs félicité et maintenu en poste jusqu'en 1967.
Elle inclut Roger Frey ministre de l'intérieur, Michel Debré premier ministre, De Gaulle qui couvrit et approuva, ainsi que tout l'appareil policier qui massacra non pas des "dizaines" mais sans doute deux cents Algériens de Paris, lesquels manifestaient pacifiquement .
De plus la mention par Macron du " cortège de crimes commis de tous côtés" est indigne alors que les Algérien-nes luttaient pour la fin de la colonisation... lire le suite ici http://info-antiraciste.blogspot.com/2021/10/17-octobre-1961-le-crime-doit-etre.html