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La demande de reconnaissance d'un génocide par une assemblée parlementaire est très répandue, comme le montre par exemple celle du génocide des Arméniens en France en 2001. Cette reconnaissance doit souvent faire face aux pressions du gouvernement concerné comme lors du vote du Bundestag allemand en 2015 sur le génocide des Arméniens. C'est le cas encore actuellement pour la dictature chinoise.
Ces gouvernements utilisent des moyens humains et financiers considérables, visant à intimider les élus, les universitaires, les journalistes et le monde associatif.
Recours au travail forcé, surveillance généralisée, tortures, violences sexuelles, viols systématisés, internements de masse, politiques de stérilisation massive et forcée, de sinisation, d’éradication de la culture et de l’identité ouïghoures, séparation des enfants de leurs familles… En listant ces crimes, la résolution indique : « Ces éléments, désormais largement documentés (…), témoignent d’une intention de détruire l’identité, les liens communautaires ouïgours, les possibilités de filiation et les liens entre générations, et plus généralement de détruire les Ouïgours, y compris biologiquement, en tant que groupe à part entière. Ces violences politiques extrêmes et systématiques, organisées et planifiées par l’Etat chinois lire la suite ici http://info-antiraciste.blogspot.com/2022/01/genocide-des-ouigours-reconnaissance.html