La pleine lune
Jetant ton voile blanc sur la Terre assoupie,
étouffant tous les bruits de la ville endormie,
transperçant les feuillages de trous de lumière,
jouant avec le ruisseau sur son lit de pierre,
habillant chaque objet d'un manteau de mystère,
peuplant mes vieux rêves de chimères,
caressant de ton regard magique,
tu fais d'une modeste forêt un temple féérique,
d'un ruisseau, une rivière de diamants,
d'une chaumière, un nid d'amour pour amants.
Albert TRAN