La couverture suspecte, abondante et sans pareille, des événements que traverse actuellement l’Algérie, par les medias français, tous supports confondus, a surpris, par l’ampleur de sa déformation des faits, la manipulation des informations et son hostilité affichée à l’endroit de ce pays, les observateurs les plus au fait de la scène intérieure algérienne.
Suivre de très près les événements qui se déroulent dans un pays est une chose, se focaliser avec un tel acharnement en est une autre, surtout lorsque cette soi-disant couverture médiatique s’appuie inlassablement sur des pseudo-spécialistes de l’Algérie, que seuls les médias français, affidés du deuxième bureau et de la diplomatie secrète, sachent dénicher, en contre partie de facilités d’obtention de visas pour la France.
Chacun de ces pseudo-spécialistes des questions algériennes, y va de ses propres conjectures et émettent des avis sur la suite des événements, dont certains prédisent le chaos et le morcèlement du pays.
Devant le silence curieux et complice des autorités françaises, ces medias français de la zizanie dont France24, TV5, BFM-TV, M6 et C-News, s’acharnent à imposer leur vision apocalyptique de la situation actuelle de l’Algérie. Une vision douteuse, altérée par l’ignorance, et qui relèvent incontestablement de la nécromancie plus que de l’analyse pertinente, adossée à la réalité du terrain.
Cette course médiatique effrénée, pour la couverture des marches pacifiques en Algérie, cache mal la volonté de changer de sujet, la révolte des gilets jaunes en France, pays des droits de l’homme où l’appareil sécuritaire violente les contestataires et multiplie les arrestations musclées.
La vielle France décadente, qui n’arrive pas à défendre son pré carré d’influence et ses intérêts économiques dans ses anciennes colonies, face aux chamboulements géopolitiques, induits par l’émergence de nouvelles puissances économiques et militaires, a transformé ses différents médias publics et privés en des outils de propagande subversive, producteurs d’insurrections et d’instabilités dans les pays où elle est en train de perdre son influence et sa main mise, en raison de la perte de ses agents d’influence politique et économique locaux, débarqués ou emprisonnés ; le cas de l’Algérie est des plus éloquents.
Albert Farhat.