Et bis repetita. Au pays des faux-semblants, les Abdelmoumen sont rois. De Abdelmoumen Khalifa à Abdelmoumen Ould Kaddour, l’arnaque est la même, elle se répète inlassablement. L’histoire de Abdelmoumen Ould Kaddour avec Sonatrach s’apparente à un film d’arnaque hollywoodien. Le repris de justice arnaqueur pénètre dans l’enceinte de Sonatrach, la plus riche entreprise du pays, récupère le plus d’argent possible, et fuit avant que l’on ne l’arrête.
A la différence des arnaqueurs hollywoodiens, Abdelmoumen Ould Kaddour fait dans la dentelle en s’adjugeant les services onéreux d’un servile petit journaliste nommé Abdou Semmar qui joue à merveille sa partition de laudateur hors pair au profit de cet Ali-Baba des temps modernes.
En effet, à la lecture du dernier torchon du maître chanteur Abdou Semmar, paru 28 janvier 2020 sur son site nauséabond,« Algérie Part Plus », intitulé : « Grand malaise à la direction commerciale de Sonatrach à cause du comportement délirant d’Ahmed Mazighi », il ressort que ce mercenaire de la plume, transformé miraculeusement en spécialiste des questions énergétiques, procède par une pernicieuse stratégie d’écriture qui vise à mettre à l’abri de toute poursuite judiciaire son actuel pourvoyeur de fonds, le tristement célèbre arnaqueur Abdelmoumen Ould Kaddour.
Au fait, de quel malaise parle ce plumitif de circonstances ? du soi-disant refus du vice-président chargé de la commercialisation, Ahmed Mazighi de quitter le poste de directeur commercial de Sonatrach ou bien de sa présumée « gestion » de la raffinerie Augusta ?
Cette perverse stratégie d’écriture, laborieusement concoctée par le mercenaire Abdou Semmar, sous la haute supervision de son bailleur de fonds Abdelmoumen Ould Kaddour, se décline en deux objectifs diaboliques : décrédibiliser la direction de Sonatrach en faisant croire à une mauvaise gestion de l’entreprise par l’actuel président directeur général et enfin faire endosser toute la responsabilité de l’acquisition de la raffinerie Augusta au bouffon de service, Ahmed Mazighi.
Concernant le premier objectif, le plumitif Abdou Semmar, qui cherche à déstabiliser la direction générale de Sonatrach, notamment en la décrédibilisant, déclare en substance qu’en refusant de se soumettre à sa suspension, Mazighi a porté un coup sévère à la crédibilité de la direction générale de Sonatrach et que sa rébellion contre sa hiérarchie menace la stabilité de la compagnie nationale des hydrocarbures.
S’agissant du deuxième objectif, l’ex président directeur général de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour cherche par le biais de son scribe de service à faire détourner l’attention des autorités politiques sur l’opportunité de l’achat de la raffinerie d’Augusta et son réel apport au secteur des hydrocarbures et à l’économie algérienne, en se focalisant sur une soi-disant mauvaise gestion de cette raffinerie.
Dans tout ce capharnaüm, la question majeure qui demeure en suspens est la suivante : qui a décidé de l’opportunité de l’achat de ce tas de ferraille nommée Augusta ?
Albert Farhat
Affaire à suivre