Nous entendons lors des résutats d’élections présidentielles et européennes, les médias et les hommes politiques commenter de manière excessive ou catastrophée les résultats obtenus en victoire écrasante pour les uns, ou la montée « tsunamique », « déferlante » d’autres…
C’est avec des chiffres partiels, qu’ils maquillent les résultats, déforment la réalité électorale, en utilisant des analyses inadéquates pour appuyer leur argumentaire orienté afin de valider leur analyse. Ils ont pour objectif de tirer des conclusions qui les arrangent, et qui desservent leurs advairsaires. L’utilisation tronquée ou partielle des chiffres, permet surtout de s’approprier des victoires, de déclarer des défaites des opposants, ou de faire porter à d’autres le chapeau d’un résultat présenté comme une montée brutale d’un parti. Le FN par exemple, pour ne pas le nommer.
C’est pourquoi, en utilisant les chiffres officiels des résultats de ces types d’élections, et en mettant en perspective ce qui peut être comparé, on s’aperçoit que la réalité est toute autre, et c’est pourquoi elle ne leur convient pas dans leur stratégie de conquête de l’électorat.
Il leur suffit alors de sélectionner des valeurs en les mettant en rapport avec d’autres qui ne sont pas représentatives de la même unité de calcul … bref, de distordre ce que disent les réalités des résultats.