Les autorités israéliennes qualifient le Néguev (Naqab) de “terre morte” (s’appuyant sur une loi ottomane des années 1820.)
En pratique, cela signifie que les Bédouins qui y vivent ne peuvent pas revendiquer la propriété de terres que leurs familles utilisent depuis des siècles et obtenir de permis de construire. Les familles arabes bédouines vivent dans la peur perpétuelle que leurs maisons ne soient démolies. Pourtant beaucoup refusent de quitter les terre qui leurs appartiennent et réinstallent leurs abris de fortune, même après qu’ils aient été démolis plusieurs fois et que leurs maigres biens aient été détruits.Les Bédouins sont pourtant des citoyens israéliens.
Quelques associations de Défense des Droits de l’Homme tentent d’aider les Bédouins arabes à faire valoir leurs droits à la propriété, au logement, à la santé, à la culture, à l’éducation…Un exemple, dans le village bédouin d'Al-Arakbi, du comportement colonialiste du gouvernement israélien face à un « peuple libre.»