autant le dire tout de suite et clairement,
rouler vite, picoler, fumer, avoir une arme, se battre, gifler ses gosses, tripoter une femme qui n'est pas consentante, c'est devenu : Has-been !
il était peut être ''beau'' James Bond,
ho James entrant dans son bureau et jetant son chapeau impeccablement sur le porte-manteau... décrochant des JaAames orgasmiques à la douce Miss Moneypenny !
Mais James est d'un autre siècle, un siècle où mamy demandait l'autorisation à pépé pour travailler et ouvrir un compte en banque.
Un siècle où rouler vite faisait mâle. Où l'alcool était culturel. Où avoir une arme était la norme. Où la clope était sociale et où malheureusement les standards de la virilité s'abreuvaient de références phalliques.
Ces clichés dictaient la conduite et le mœurs des hommes de bureau ou d'atelier, des pères de famille, des ''câlins'' du samedi soir et des repas du dimanche.
Ils servaient de berceau au management par la peur. Maintenaient les fondations d 'une société phallique.
j'avoue ne pas comprendre, la génération de mai 68 n'est pas allé au bout des choses et elle a créé une forme de non sens en mélangeant : anticapitalisme, féminisme, libéralisme culturel, anti-bourgeoisie, luttes sociales
mais aussi :
- violence politique légitimée par : une forme de nostalgie de la résistance ? une idéalisation exotique des luttes latines ?
- violence sexuelle légitimée au nom de l'amour libre (?) car le couple c'est bourgeois ... "mais non Monsieur le juge je ne suis pas violeur, je suis peut être infidèle... d'accord, c'est moral ça, mais bon je suis un libertin libertaire..."
- violence culturelle
- violence spirituelle et religieuse
La société se portera mieux lorsqu'enfin un jeune homme comprendra qu'il ne perd pas sa virilité en roulant tranquillement, il sera séduisant s'il maitrise en véhicule.
S'il prend soin de sa santé, s'il respecte les femmes, s'il pleure car il est parfois faible et sensible. S'il s'interroge sur les mystères du monde qu'il l'entoure. s'il refuse les diktats du beau d'où qu'il vienne.
S'il rejette enfin toute forme de violence
ce qu'il soit de gauche ou de droite, père de famille ou célibataire, gay ou hétéro, athée ou religieux.
C'est un long combat, une ligne d'horizon à poursuivre, le voyage sera loin d'être paisible mais il en vaut le détour !